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Donald Trump et ses plus de 240 mesures contre Cuba

La Havane, 19 janvier (Prensa Latina) Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017, le gouvernement de Donald Trump a instauré contre Cuba des mesures sans précédent, qui se sont distinguées par leur caractère hostile et qui dépassent aujourd’hui le nombre de 240.

Selon les déclarations des autorités cubaines, chaque secteur de l’île a subi l’impact de cette escalade d’agressions accentuée dans le contexte de la pandémie de la Covid-19.

Les 242 mesures, pour la plupart, ont renforcé le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington depuis près de six décennies dans le but d’asphyxier le pays caribéen, d’entraver les sources de revenus, perturber les relations et tenter créer une situation d´ingouvernabilité, ont manifesté les sources officielles.

Les dispositions ont notamment interdit les voyages de croisière, ainsi que les vols réguliers et les charters dans tout le pays à l’exception de La Havane.

Elles ont également rendu impossible l’envoi de fonds par l’intermédiaire des sociétés cubaines Fincimex et American International Services (AIS), les principales voies officielles de transaction sur l’île.

De même, Cuba ne peut plus importer de produits de pays tiers contenant plus de 10 pour cent de composants nord-américains, alors que le rhum et le tabac de l’île, principaux produits exportables, sont interdits d’entrée aux États-Unis.

Dans le même temps, les opérations bancaires et financières de la plus grande des Antilles sont poursuivies dans le monde et 231 entreprises figurent sur la Liste des entités cubaines réglementées par le Département d’État nord-américain.

Les mesures prises à l’encontre des navires, des compagnies maritimes et des compagnies liées au transport de carburant, les dispositions prises à l’encontre des hauts dirigeants et l’inclusion du pays dans des listes arbitraires et unilatérales complètent ce tableau dressé par le mandataire républicain.

Le 11 janvier, à quelques jours de la fin de son mandat, l’administration Trump a ajouté un nouveau coup de griffe en qualifiant Cuba d’État parrainant prétendument le terrorisme, décision largement rejetée au niveau international.

La veille, le président de la plus grande des Antilles, Miguel Diaz-Canel, a qualifié de honteux l’héritage du mandataire sortant des États-Unis, face auquel ‘Cuba reste et restera debout’.

peo/Jha/cgc/cvl

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