La Paz, 21 janvier (Prensa Latina) La ministre bolivienne des Cultures, de la Décolonisation et de la Dépatriarcalisation, Sabina Orellana, a dénoncé mardi des actions discriminatoires commises sous le gouvernement de facto dirigé par Jeanine Áñez.
Orellana a présenté un rapport sur ce portefeuille d’État lors de la précédente gestion, au cours de laquelle, a-t-elle déclaré, « ils ont supprimé le système de plaintes pour racisme et se sont chargés de promouvoir et de tolérer des groupes racistes discriminatoires, générant ainsi de la violence au sein de la population ».
Elle a rappelé qu’avant le coup d´État de 2019 (sous le gouvernement d’Evo Morales), plus de 32 projets d’investissement dans la culture étaient en cours et qu’un seul avait été maintenu sous le gouvernement d’Añez.
Orellana a indiqué que différents projets d’investissement étaient en cours d’élaboration pour promouvoir et soutenir la culture bolivienne.
Par ailleurs, la réalisation d’audits visant à établir les responsabilités pour irrégularités et dettes économiques impayées au sein de ce ministère pendant le régime d’Áñez aura bien lieu.
Orellana a cité parmi les violations vérifiées la nomination de fonctionnaires en dehors des normes légales et le non-paiement des allocations et autres avantages professionnels pour les fonctionnaires.
L’autorité gouvernementale a déclaré que parmi les effets négatifs de ces irrégularités figurait le budget 2020 : le plus faible de l’histoire nationale dans le domaine de la culture.
Ce ministère avait en outre été fermé par Áñez en juin dernier et le gouvernement du nouveau président démocratiquement élu Luis Arce l’a réinstauré comme l’un de ses piliers dans la transformation du pays.
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