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Un parlementaire français plaide contre le blocus de Cuba

Par Waldo Mendiluza

Paris, 22 janvier (Prensa Latina) Le parlementaire français André Chassaigne a appelé aujourd’hui à renforcer les efforts dans son pays et dans le monde contre le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, lutte qu’il a considérée comme une priorité.

Je crois que la lutte contre le blocus est aujourd’hui la mère des batailles, parce que cette politique nord-américaine est la cause des difficultés dans la vie quotidienne des habitants de l’île et un obstacle aux transformations qui s’y déroulent, a déclaré dans une interview accordée à Prensa Latina le dirigeant communiste.

Selon le président du groupe de la gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée Nationale, un autre élément de poids pour exiger avec force la fin du siège en vigueur depuis six décennies est son caractère extraterritorial, en menaçant et en attaquant des entreprises et des banques d’autres pays.

Le blocus n’a pas seulement un impact sur Cuba, ses conséquences sont globales et nous voyons que l’Europe occidentale n´a pas une totale indépendance et souveraineté dans la conduite d’une politique d’échanges commerciaux et économiques avec la plus grande des Antilles, a-t-il précisé.

Chassaigne a rappelé la crainte de représailles telles que les sanctions qui prévaut parmi les entrepreneurs et les banques françaises et de l’Union Européenne, ce qui montre que faire face à l’agressivité de Washington représente un intérêt général.

En ce sens, le député du Puy-de-Dôme a soutenu la mobilisation convoquée pour ce dimanche dans cette capitale, où syndicats, associations de solidarité et citoyens exigeront la levée du blocus.

Pour Chassaigne, il est urgent que le rejet du blocus traverse l’Atlantique et parvienne à la Maison Blanche, et que les gouvernements européens, notamment le français, se joignent à cette revendication avec plus de force.

En ce qui concerne la nouvelle administration en place à la Maison Blanche, il a déclaré qu’elle a l’occasion de changer le cours de l’hostilité assumée par Donald Trump, qui a quitté la présidence le 20 janvier après avoir adopté près de 240 mesures contre Cuba et s’être éloigné des aspirations mondiales telles que la lutte contre le changement climatique et la défense du multilatéralisme.

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