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La Bolivie exige le respect mutuel dans ses relations avec les États-Unis

La Paz, 31 janvier (Prensa Latina) Le chancelier bolivien, Rogelio Mayta, a confirmé vendredi dernier que son pays est prêt à développer des relations de respect avec les États-Unis et attend des définitions du nouveau président Joseph Biden en matière de politique étrangère.

Lors d’un entretien avec la station de radio Patria Nueva, Mayta, qui a repris ses fonctions jeudi dernier après avoir guéri de la Covid-19, a déclaré que la Bolivie souhaite entretenir des relations amicales avec tous les États et les peuples, mais dans le respect mutuel.

‘Nous demandons, nous exigeons qu’il n’y ait pas d’ingérence, que notre souveraineté et notre autodétermination soient respectées, comme nous respectons la souveraineté et l’autodétermination d’autres États’, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que dans le cas des relations avec les États-Unis il y a des antécédents compliqués, notamment comme l’ingérence du gouvernement nord-américain dans la grave crise politique de 2008.

L’immixtion a été confirmée par la propre presse nord-américaine qui, a rappelé le ministre, a révélé que l’ambassade étasunienne avait incité ses compatriotes basés en Bolivie à mener des activités d’ingérence.

Il a ajouté que le principal conseiller de Jeanine Áñez, présidente de facto imposée à la suite du coup d’État de 2019, Erick Foronda, était un agent de la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis, ce qu´il l’a confirmé lui-même à la presse de ce pays.

‘Ce ne sont pas les meilleurs antécédents, mais nous sommes néanmoins prêts à essayer de renforcer nos relations avec les États-Unis et, évidemment, nous devons construire une confiance, ce qui ne se fera pas du jour au lendemain’, a déclaré le chancelier.

Mayta a indiqué que le nouveau gouvernement du président Luis Arce, qui a défait le gouvernement de facto dans les urnes, a signé un accord-cadre pour reprendre ou renforcer les relations avec Washington.

‘Il y aura certainement des progrès dans les semaines ou mois à venir, peut-être que nous allons commencer à nous rapprocher’, a-t-il souligné en précisant que ce processus dépend également de la politique étrangère que définira le nouveau président nord-américain, Joseph Biden.

peo/msm/Mrs

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