La Havane, 31 janvier (Prensa Latina) Le chanteur-auteur-compositeur cubain Silvio Rodriguez a démonté un spectacle médiatique récemment mis en scène devant le Ministère de la Culture et largement diffusé sur les réseaux sociaux pour attaquer la Révolution.
Selon l’artiste, le matériel audiovisuel de ces événements, survenus le 27 janvier dernier, ne prouve pas que des fonctionnaires auraient agressé des personnes rassemblées devant le siège de cette institution.
J’ai essayé de regarder la vidéo des fonctionnaires de la Culture qui agressent les artistes, mais je n’ai pas réussi. J’en ai vu une où le vice-ministre Fernando Rojas les invite à plusieurs reprises à entrer au sein du Ministère, a indiqué Silvio sur son site Segunda Cita.
Puis, décrit-il, il se passe quelque chose de très confus, un cri, et il y a un garçon qui dit qu’il y a des policiers armés -qui ne se voient pas non plus. Sur deux sites de l’opposition, pour visionner la vidéo, ils vous demandent d´accepter les cookies. Si vous voulez tant divulguer la prétendue injustice, vous devriez donner des facilités. N’est-ce pas ?, a-t-il manifesté.
Le Ministère de la Culture cubain a rejeté les allégations persistantes sur les réseaux sociaux concernant l’agression présumée du titulaire de ce portefeuille, Alpidio Alonso, contre des personnes rassemblées devant cette institution.
Dans une déclaration, l’institution a rejeté les actes de provocation de ces manifestants, tout en réaffirmant sa volonté de dialoguer avec les créateurs honnêtes et son refus d’accepter des provocations ou de s’entretenir avec ceux qu’elle considérait comme des mercenaires.
Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a également dénoncé les agressions perpétrées contre des entités de l’État.
Sur le réseau social Twitter, le mandataire a écrit qu´il « n’est pas honnête de se réfugier dans l’art pour provoquer le siège des institutions et des fonctionnaires publics, alors que la nation lutte à bras-le-corps contre le blocus, la pandémie et la mort. Nos ministères ne sont pas des plateformes médiatiques. On y travaille dur ».
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