Nations Unies, 9 février (Prensa Latina) La représentante permanente adjointe de Cuba auprès de l’Organisation des Nations Unies, Ana Silvia Rodriguez, a demandé hier un soutien accru aux pays les moins avancés, qui sont confrontés à de grands défis en raison de la pandémie de Covid-19.
Lors d’une séance d’organisation du Comité préparatoire de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés, l’ambassadrice a souligné que la crise sanitaire exacerbait de multiples vulnérabilités, de sorte que ces États connaissent un recul important des progrès économiques et sociaux réalisés ces dernières années.
Rodriguez a appelé à travailler au renforcement des moyens de mise en œuvre pour soutenir les pays les moins avancés, y compris le financement, le transfert de technologie, le renforcement des capacités et la promotion des partenariats.
Nous devons promouvoir un nouvel ordre économique international, juste et équitable, a-t-elle souligné.
De même, a poursuivi la diplomate cubaine, les pays les plus riches doivent honorer leurs responsabilités historiques et leurs engagements internationaux en matière d’aide officielle au développement, ainsi qu´au sujet d´objectifs plus ambitieux comme l’atténuation des changements climatiques.
Cuba défend le droit universel au développement, sur la base du respect mutuel et de la reconnaissance des responsabilités communes mais différenciées, a-t-elle souligné.
D’où le ferme attachement de mon pays à la coopération Sud-Sud en tant que complément susceptible de contribuer au développement durable, a-t-elle déclaré.
L’ambassadrice a également signalé l’importance de la pleine mise en œuvre des objectifs et des domaines d’action prioritaires définis dans le Programme d’action d’Istanbul pour la pleine réalisation l´Agenda 2030 dans les pays les moins avancés.
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