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Impact des mesures coercitives sur les migrations vénézuéliennes

Caracas, 9 février (Prensa Latina) La migration atypique de citoyens vénézuéliens constitue aujourd’hui une conséquence directe de l’impact économique provoqué par les mesures coercitives des États-Unis, a révélé une étude de l’organisation non gouvernementale (ONG) Sures.

Dans son dernier rapport sur la caractérisation du flux migratoire et de la population de retour dans le pays, l’institution chargée de la promotion et de la défense des droits de l’Homme a établi que la principale raison de l’émigration vénézuélienne était la situation économique.

Entre le 15 et le 31 juillet 2020, l’ONG a notamment interrogé plus de 260 ressortissants rapatriés au Venezuela au milieu de la pandémie de Covid-19, et qui se trouvaient dans des centres de soins de santé agréés par le Gouvernement bolivarien.

Selon Sures, l’enquête permet de connaître, de manière impartiale, pondérée et directe, certains aspects essentiels des personnes qui rentrent au pays, de leurs familles, ainsi que de leur situation économique et légale au cours de leur expérience migratoire.

Un pourcentage important de la population de retour a indiqué qu’elle avait décidé d’émigrer pour améliorer ses conditions de vie, détériorées par le blocus et la guerre économique contre la nation sud-américaine, souligne le rapport cité par la Chancellerie dans un communiqué de presse.

Paradoxalement, note l’étude, les conditions économiques dans les pays d’accueil ont été, à leur tour, la principale raison d´un retour au Venezuela.

69,5 % des personnes interrogées sont retournées dans leur pays d’origine en raison de la situation économique générée par la Covid-19, tandis que 19,9 % ont exprimé leur décision de revenir par crainte des risques pour la vie et la santé liés à la maladie.

Depuis la fin de l’année 2019, il y a eu un enregistrement de flux croissants de retour de personnes ayant émigré du Venezuela vers les pays de la région au cours des dernières années.

Depuis mars 2020, en pleine urgence épidémiologique, plus de 160 mille personnes provenant d’autres pays de la région sont entrées sur le territoire vénézuélien, selon des estimations officielles.

À la fin du mois de janvier, le Venezuela a dénoncé devant l’Organisation des Nations Unies l’impact des mesures coercitives en tant que cause principale de l’émigration des citoyens de ce pays, ce que la communauté internationale n’a pas suffisamment mis en évidence.

Lors du 13e Sommet du Forum mondial sur la migration et le développement, la représentation vénézuélienne a souligné que les sanctions imposées par les États-Unis avaient un impact direct sur le bien-être de la population.

Le Gouvernement vénézuélien a mis en œuvre en août 2018 le Plan Retour à la patrie, qui vise à assurer le rapatriement librement consenti et gratuit de dizaines de milliers de ressortissants vulnérables dans d’autres pays de la région.

peo/car/Wup

 
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