vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Des eurodéputés demandent une médiation avec les États-Unis en faveur de Cuba

La Havane, 18 février (Prensa Latina) Des députés européens ont appelé le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, à négocier avec les États-Unis pour qu’ils excluent Cuba de la liste des pays parrainant le terrorisme, a annoncé aujourd’hui la chancellerie de l’île.

Selon le site officiel Cubaminrex, des membres de l’Intergroupe d’amitié et de solidarité avec le peuple cubain au Parlement européen ont envoyé une lettre pour protester contre la qualification de la plus grande des Antilles comme nation parrainant ce fléau.

Le président de ce groupe, Javier Moreno, a demandé à Borrell de ‘soulever cette question ainsi que l’urgence de lever le blocus économique et commercial imposé à Cuba au cours de ses contacts avec le président Biden’.

‘Nous sommes fermement convaincus que l’UE doit continuer à promouvoir le dialogue, la coopération, l’ouverture politique et la compréhension mutuelle entre l’UE et Cuba’, a-t-il souligné dans le texte.

Moreno, qui est président de la délégation socialiste espagnole au Parlement européen, a également souligné dans sa lettre que cette inscription de l´île sur cette liste vise à créer de nombreuses difficultés pour le peuple cubain et pour les relations commerciales et économiques entre l’Union européenne et Cuba.

‘Cette mesure de dernière minute est un acte de remerciement aux groupes radicaux de cubano-américains résidant aux États-Unis qui s’opposent au gouvernement de l’île et représente une nouvelle attaque contre le gouvernement cubain’, souligne la missive.

Au cours des quatre années du gouvernement de Donald Trump, les États-Unis ont appliqué plus de 240 sanctions contre Cuba et inclus dans leurs ‘listes noires’ plus de 200 entreprises et institutions de l’île.

Selon Cubaminrex, l’inclusion de Cuba entraîne des limites sévères à l’investissement étranger et aggrave la crise engendrée par des décennies de sanctions, de blocus et d’attaques contre le gouvernement de l’île.

peo/ga/idm

EN CONTINU
notes connexes