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Demande d´accès universel aux vaccins contre le SRAS-Cov-2 au Conseil des Droits de l´Homme de l´ONU

Genève, 22 février (Prensa Latina) Au début de la 46e session du Conseil des Droits de l’Homme aujourd´hui, de hauts responsables des Nations Unies ont appelé à garantir l’accès universel aux vaccins contre le SARS-Cov-2 et à les considérer comme un bien public.

Lors de l’installation du segment de haut niveau du forum prévu jusqu’au 23 mars, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que 10 pays concentrent 75 pour cent de l’administration des vaccins créés pour combattre l’agent pathogène responsable de la Covid-19.

L’équité mondiale dans l’accès aux vaccins réaffirme les droits de l’Homme, mais le nationalisme à ce sujet les nie, a souligné Guterres lors de l’événement qui se tient par vidéoconférence en raison de l’impact de la pandémie.

Le président de la 75e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le turc Volkan Bozkir, a également plaidé en faveur d’une distribution équitable des vaccins, qui représentent l´espoir de neutraliser un virus responsable de plus de 2,4 millions de morts dans le monde.

Lors de la première des trois journées du débat de haut niveau du Conseil, Guterres a réaffirmé son appel de l’année dernière à l’action en matière de droits de l’Homme et a insisté sur les priorités que représente la lutte contre la discrimination, le racisme et la xénophobie et l’équité de genre.

Il a également noté que le respect des droits de l’Homme constitue le moyen de désamorcer les tensions et de garantir la paix dans le monde.

Pour sa part, Bozkir a mis en garde contre l’impact du changement climatique sur les droits de l’Homme, en particulier dans les petits États insulaires en développement, et a réaffirmé l’importance du multilatéralisme pour relever ce défi de l’humanité, ainsi que d´autres, dont la pandémie actuelle de Covid-19.

Il reste neuf ans pour mettre en œuvre l´Agenda 2030 de développement durable, dont l’objectif de ne laisser personne de côté est étroitement lié à la question du respect des droits de l’Homme pour tous et partout, a-t-il déclaré.

peo/jf/wmr

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