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Le Venezuela dénonce l´impact des agressions économiques devant le Conseil des Droits de l´Homme

Genève, 22 février (Prensa Latina) Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a dénoncé aujourd’hui devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU l’impact du blocus économique contre son pays et l’obstacle qu’il représente dans la lutte contre la Covid-19.

Lors de la première journée du débat de haut niveau de la 46e session du Conseil, le président a rejeté les plus de 450 sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et l’Union européenne à son pays, qu´il a qualifiées d’illégales et les accusant de provoquer une crise humanitaire de manière sournoise et préméditée.

Nous sommes confrontés à une agression économique multidimensionnelle, qui a ignoré les appels de l’ONU et du peuple vénézuélien à mettre fin à ces actions au moment de la pandémie, a-t-il averti.

Selon Maduro, les prétendues sanctions ont privé le pays sud-américain d’au moins 30 milliards de dollars, qui contribueraient à la santé et aux droits de la population.

Les ravisseurs font preuve d’une grande cruauté dans le contexte actuel de la Covid-19, a-t-il souligné.

À cet égard, il a attiré l’attention sur les récents appels lancés par la rapporteuse spéciale sur les Droits de l’Homme de l´ONU, Alena Douhan, qui s’est rendue à Caracas ce mois-ci, pour qu’il soit mis fin à cette politique coercitive en raison de ses effets dévastateurs sur la population.

Maduro a déclaré que malgré cette hostilité, le Venezuela a réussi à atténuer et à maîtriser la pandémie grâce aux mesures de protection sociale mises en place et à son système de santé publique gratuit.

Il a également souligné l’utilisation de ressources scientifiques mises à la disposition de la communauté internationale dans la lutte contre le coronavirus SARS-Cov-2.

Le président du Venezuela a plaidé pour le multilatéralisme en tant qu’instrument pour faire face aux défis mondiaux et a réaffirmé que le blocus et les agressions n’entraveront pas les programmes de sécurité sociale ni la coopération avec le système de l’ONU.

Concernant la volonté de Caracas de travailler avec les différents acteurs du Conseil des Droits de l’Homme, il a souligné que son pays n’accepterait pas l’ingérence de ‘mécanismes inquisiteurs qui prétendent utiliser la juste cause des droits de l’Homme pour imposer un changement de régime’.

peo/jf/wmr

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