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Retour hostile des États-Unis au Conseil des Droits de l’Homme de l´ONU

Genève, 24 février (Prensa Latina) Le secrétaire d’État Antony Blinken a souligné aujourd’hui devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU le retour des États-Unis au sein de ce forum multilatéral, incluant la traditionnelle agressivité de Washington envers plusieurs pays dans son discours.

Lors de la troisième journée du segment de haut niveau du Conseil en sa 46e session, le fonctionnaire a insisté sur le fait que les États-Unis sont de retour au sein des organisations internationales, dont les avait retiré l’ancien président Donald Trump avec sa posture marquée par l’unilatéralisme.

À cet égard, il a assuré par vidéoconférence que la nouvelle administration, dirigée par Joe Biden, s’efforcera d’axer sa politique étrangère sur la démocratie et les droits de l’Homme en tant qu’instruments essentiels pour la paix et la stabilité.

Blinken a annoncé la candidature des États-Unis à un siège au Conseil pour la période 2022-2024 et, peu de temps après, a appelé à retirer le point 7 de l’ordre du jour de l’organe composé de 47 États membres consacré à la situation des droits de l’Homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés par Israël.

Il y a deux jours, le chancelier palestinien, Riyad al-Malki, a convoqué ici même la communauté internationale à maintenir cette question comme l’un des rares mécanismes qui protègent son peuple des crimes israéliens, et a estimé que ceux qui cherchent à l’évincer confortent les violations commises par les occupants durant 54 ans.

Le secrétaire d’État nord-américain a également utilisé le forum pour menacer le Venezuela, le Nicaragua et Cuba d´avoir à rendre des comptes, ainsi que pour lancer des accusations contre la Russie, la Chine, la Syrie, la République populaire démocratique de Corée et d’autres pays.

Dans son intervention, Blinken a estimé que pour défendre les droits de l’Homme, il faut commencer par chez soi et que les ‘Etats-Unis ne sont pas parfaits’, reconnaissant la discrimination dans son pays à l’égard des personnes de couleur, les considérant comme des victimes du racisme systémique et de l’injustice économique.

« Depuis la première semaine de son mandat, le président Biden prend des mesures pour s’attaquer aux causes profondes des inégalités dans des domaines tels que le logement, les prisons et la situation des minorités », a-t-il manifesté.

peo/agp/wmr

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