Damas, 2 mars (Prensa Latina) La Syrie a demandé samedi dernier au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’assumer ses responsabilités et de mettre un terme aux agressions des États-Unis contre son territoire national.
Dans des lettres adressées au secrétaire général de l’organisation multilatérale et au président du Conseil de Sécurité, la chancellerie syrienne souligne que Washington viole le droit international et la charte de l’ONU en bombardant des positions dans la province de Deir el-Zor, près de la frontière irakienne.
De même, le Ministère des Affaires étrangères et des Expatriés dénonce cette action comme un nouveau pas franchi dans la série d’agressions étasuniennes sous des justifications ou prétextes des incohérents et honteux, dont se vantent pourtant les fonctionnaires de l’administration nord-américaine.
Cette agression aura des conséquences qui vont aggraver la situation dans la région et constitue un signal négatif sur les politiques de la nouvelle administration des États-Unis en matière de légalité et de droit international, prévient-il.
De même, elle constitue une violation flagrante des résolutions du Conseil de Sécurité relatives à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance de la Syrie, souligne le document.
La Chancellerie demande que le Conseil de Sécurité se mobilise immédiatement pour mettre fin aux agressions d’un membre permanent contre un État souverain et fondateur de l’ONU.
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