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Soutien à la position de l´ambassadeur de l´UE à Cuba contre le blocus nord-américain

Madrid, 5 mars (Prensa Latina) Un groupe de 25 députés européens a soutenu mardi l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Cuba, Alberto Navarro, qui s’est joint à une pétition demandant aux États-Unis de lever les sanctions contre l’île.

Dans une lettre adressée au haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, les membres du Parlement européen soutiennent la position de Navarro et rejettent la demande de certains de leurs collègues de la voir révoquée.

‘Il est accusé de manière absurde, entre autres, de s’être joint à une lettre adressée au président américain Joe Biden demandant la levée des sanctions contre Cuba’, est-il manifesté dans la lettre envoyée à Borrell, et notamment défendue par le député européen Manu Pineda.

Le texte, remis à Prensa Latina, défend le fait qu´en signant la lettre ouverte à Biden, l´ambassadeur de Bruxelles à La Havane s´est limité à respecter la position officielle de l´UE sur la fin du blocus économique, commercial et financier contre le pays caribéen.

La demande de M. Navarro sur la fin du blocus s’aligne sur une position que l’Union européenne a avancée ces dernières années, souligne Pineda, député européen du parti espagnol Izquierda Unida.

Pour les signataires du document, la démission du diplomate européen demandée par des représentants de la droite et de l’extrême droite devant le Parlement européen, la majorité espagnole, ne correspond pas à la politique du bloc communautaire décidée à l’égard de Cuba.

Une politique, rappellent-ils, consacrée dans l’Accord de Dialogue politique et de Coopération signé en décembre 2016 entre l’UE et la nation antillaise.

Avec cette signature, les parties sont entrées dans une nouvelle ère de leurs liens, qui a mis fin à la position commune contestée adoptée en 1996 à l’instigation du gouvernement conservateur espagnol de l’époque de José María Aznar, qui a conditionné ces liens pendant deux décennies.

N’oublions pas que ceux qui critiquent M. Navarro et demandent son remplacement sont ceux-là mêmes qui ont préconisé la suspension de l’accord de dialogue politique et de coopération; ce sont les mêmes qui voudraient que nous revenions à l’échec de la position commune, ajoutent-ils.

Ils soutiennent en outre que l’UE a maintenu son rejet du siège nord-américain contre Cuba lors des votes annuels de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Par conséquent, nous ne pensons pas qu’il soit opportun que Borrell ait appelé Navarro à des consultations, car cela pourrait être considéré comme un éloignement des relations avec Cuba, avertissent les députés.

peo/msm/edu

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