Oslo, 10 mars (Prensa Latina) Deux tiers de la surface forestière tropicale du monde est détruite ou dégradée par l’abattage et la conversion des terres pour l’agriculture, rapportent aujourd’hui des organisations environnementales mondiales.
Selon un rapport de l’ONG Rainforest Foundation Norway, 34 pour cent des forêts tropicales d’origine de la planète sont détruites et 30 autres pour cent sont dans un état alarmant de dégradation.
La perte de terres forestières a un impact sur les émissions de gaz qui provoquent le réchauffement climatique et le changement climatique.
Une végétation dense permet au carbone de se concentrer sous forme de biomasse, mais lorsque cela n´est pas possible les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère augmentent.
Des organisations mondiales cherchent donc à diffuser des publications scientifiques sur l’état de ces zones et promouvoir des actions qui attirent l´attention sur la protection des forêts et le changement climatique.
Depuis 2002, plus de la moitié de la destruction des zones boisées a eu lieu en Amazonie en Amérique du Sud. La partie brésilienne a été fortement menacée au cours des dernières décennies en raison d´une intensification de l’activité agricole, notamment pour le soja et la viande de bœuf.
Selon le rapport de l’ONG, les îles d’Asie du Sud-Est occupent la deuxième place en matière de destruction de forêts. Une grande partie de l’exploitation forestière y est destinée aux plantations d’huile de palme.
L’Afrique centrale occupe la troisième place avec une perte concentrée principalement dans le bassin du fleuve Congo.
Malgré son état de dégradation, l’Amazonie reste le plus grand espoir de préserver la vie tropicale sur la planète, selon le spécialiste des forêts tropicales et auteur du rapport Anders Krogh.
Ce territoire, associé à ses voisins, l’Orénoque et la forêt andine, représente 73,5 pour cent des forêts tropicales encore intactes.
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