Damas, 10 mars (Prensa Latina) La Syrie a dénoncé aujourd’hui les politiques adoptées par l’Union Européenne (UE) à l’égard du peuple syrien et les a qualifiées de poursuite du colonialisme.
Cette position a été exprimée dans un communiqué publié par la chancellerie de ce pays en réponse aux récentes déclarations de Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, qui a conditionné la levée des sanctions au lancement d’un véritable processus politique.
‘Si des conditions existent, c’est la Syrie qui les impose, et la seule condition contraignante pour n’importe quelle partie consiste à retourner en Syrie par la seule porte du respect de la souveraineté et des intérêts syriens’, souligne la note.
Il y est ajouté que l’UE a quitté la Syrie au même titre que le colonialisme, et qu´elle ne reviendra pas par le biais d’un processus politique qui satisfasse ses intérêts ou des élections qui réalisent ses rêves.
‘Pour la Syrie, la politique européenne et celle de Daech sont les deux faces d’une même pièce, qui est le dollar étasunien’, dénonce le communiqué.
Le texte précise que toutes les projets prévus par la Syrie avec l’UE avant la guerre, dans les domaines de l’électricité et de la santé, ont été stoppés en raison du blocus et des sanctions qui ont nui à la population et provoqué une hausse du taux de mortalité.
Enfin, il précise que la Syrie fait une distinction entre la politique de l’Union Européenne en tant qu’institution et celle de certains pays qui la composent qui ont pris des positions objectives vis-à-vis des faits.
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