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Le ministère public bolivien garantit les droits des putschistes faisant l’objet d’une enquête

La Paz, 16 mars (Prensa Latina) Le ministère public bolivien garantit le respect de la procédure et des droits des personnes faisant l’objet d’une enquête dans l’affaire dite du coup d’État, a assuré hier le procureur Pablo Gutiérrez.

Dans le cadre de ses attributions et compétences, l’organisme a émis des citations à comparaître et des mandats d’arrêt contre l’ex-mandataire Jeanine Áñez et des membres de son cabinet supposément impliqués dans la rupture constitutionnelle de fin 2019, explique l’autorité.

Le Bureau du Procureur de La Paz a instruit l’affaire en se fondant sur les dispositions de l’article 115 de la Constitution politique de la Bolivie et a toujours respecté les droits consacrés par le Code de procédure pénale et les normes internationales, précise Gutiérrez dans un communiqué.

Il ajoute qu’après avoir émis les citations à comparaître, certains des sujets mentionnés se sont enfuis du pays, et que les mandats d’arrêt ont donc été délivrés afin d’éviter l’abandon du territoire par d’autres, d’assurer leur présence pendant l’enquête et empêcher qu’ils fassent obstacle au processus.

Cette procédure ne répond pas et n’est pas conforme à une persécution politique mais aux actes propres à une enquête menée suite à une plainte, précise à l’opinion publique le parquet.

Le ministère public est une institution qui travaille sur la base des principes d’objectivité, de légalité, de transparence et d’impartialité, conclut le communiqué.

Entre vendredi et l’aube de samedi dernier, Áñez et les anciens ministres Álvaro Coímbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Énergie) ont été arrêtés pour leur participation présumée aux actions contre l’exécutif d’Evo Morales.

La veille, une juge avait dicté à leur encontre une détention provisoire pendant quatre mois pour les délits présumés de terrorisme, de sédition et de conspiration.

Malgré l’enquête actuellement en cours et concernant également les 36 morts, plus de 800 blessés, persécutés et torturés en octobre et novembre 2019, des forces opposées à l’administration actuelle dirigée par Luis Arce adressent des plaintes ou des dénonciations de persécution aux institutions internationales et annoncent des mobilisations dans les rues.

peo/car/znc

 
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