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Le Parquet de Bolivie accepte trois des quatre accusations contre l´ancienne mandataire de facto Jeannine Añez

La Paz, 25 mars (Prensa Latina) Le parquet de Bolivie a donné le feu vert à l’ouverture des enquêtes sur trois des quatres accusations au sujet du procès pour responsabilités contre l’ancienne mandataire de facto Jeanine Añez, ont rapporté mardi dernier des médias locaux.   

Selon  le quotidien  La razón, ont été acceptés les cas suivants: “emprunt inconstitutionnel du Fonds monétaire international” (FMI),  “non-respect de la liberté d’expression” lors  de la quarantaine imposée en raison du SARS-CoV-2 et « non-respect des droits humains »  des boliviens interdits  d’entrer au pays depuis le Chili en 2020. 

Le Ministère publique a écarté une plainte liée à l’adoption du Décret suprême 4356 du 29 septembre 2020. Celui-ci élargissait l’octroi à l’entreprise Fundempresa du Registre de commerce pour une durée de 15 ans supplémentaires.

Le premier des cas pris en compte fait référence à un emprunt de plus de 300 millions de dollars sollicité au FMI sans l´aval législatif nécessaire, et qui a couté au pays le paiement  de plus de 24 millions de dollars alors que le montant négocié a été rendu et n´a pas été utilisé par le nouveau Gouvernement de Luis Arce.

La deuxième plainte concerne le non-respect de la liberté d´expression, étant donné que par le biais du Décret suprême 4200 la  Covid-19 a été utilisée comme prétexte pour  pénaliser  la dissidence parmi d’autres libertés et droits de milliers  de personnes. 

La troisième plainte acceptée concerne les accusations de concitoyens empêchés de retourner dans leur pays d’origine, et ayant subi pendant des semaines des conditions inhumaines le long de la frontière avec le Chili durant la première vague du SARS-CoV-2.

L’ancienne présidente putschiste, accusée des délits de terrorisme, sédition et conspiration, se trouve détenue pour six mois depuis le 17 mars dernier, alors qu’elle devra également faire face à des procès en raison de faits commis lorsqu´elle était aux responsabilités du pays.  

L’emprisonnement  d´Añez et d’autres anciennes autorités étatiques entraîne une série de réactions opposées à la recherche de justice de la part de forces d’opposition.

peo/mgt/znc

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