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Des révélations sur l’implication des États-Unis dans la guerre contre la Syrie

Damas, 29 mars (Prensa Latina) Plusieurs médias syriens se sont fait l´écho de révélations faites par le sénateur nord-américain Richard Black concernant le soutien de son pays au terrorisme en Syrie.

La guerre contre la Syrie est l’une des plus cruelles et barbares, dans laquelle Washington a soutenu des organisations terroristes pour détruire le pays et voler ses richesses, a déclaré Black dans son intervention devant la Conférence de l’Institut International Schiller et cité par plusieurs médias locaux.

Il a estimé que Washington ne lutte pas contre le terrorisme mais est étroitement associé à celui-ci, en particulier à Al-Qaïda, pour mettre en œuvre ses agendas politiques et détruire des pays qui rejettent ses diktats.

Je m’étonne qu’après 10 ans de guerre, l’Occident veuille toujours des terroristes que le peuple syrien déteste ‘, a déclaré l’ancien sénateur.

Il a également révélé que l’ancien président Barack Obama a formalisé le soutien à long terme des États-Unis aux terroristes en 2013 en autorisant secrètement la CIA à entraîner, armer et payer des milliers d’entre eux pour combattre en Syrie.

Nous avons payé les salaires des terroristes qui coupaient les têtes de civils innocents, comme les radicaux du mouvement Nour Eddin Zanki qui ont filmé une vidéo où ils torturaient et décapitaient un enfant palestinien, a-t-il manifesté.

Il a également reconnu qu’en 2015, les forces nord-américaines ont envahi illégalement le nord de la Syrie et se sont emparées du pétrole, et qu´une compagnie pétrolière étasunienne a été autorisée à construire une raffinerie pour un coût de 150 millions de dollars et à explorer plus d’hydrocarbures sur le territoire souverain de cette nation.

Les États-Unis ont volé les richesses de ce peuple et laissé les syriens congelés en hiver pendant que nous volions leur carburant, a-t-il avoué.

Il a conclu ses propos en lançant un appel à rejeter cette guerre qu’il a qualifiée de folie qui doit cesser.

Black, sénateur républicain de l’État de Virginie, colonel à la retraite de l’armée nord-américaine et ancien fonctionnaire de l’OTAN, s’est rendu en Syrie en 2016 où il a rencontré les plus hautes autorités et a exprimé une position en faveur de Damas et contre les politiques menées par la Maison Blanche à l’égard de cette nation. Il a par ailleurs également critiqué la posture et les actions de Washington concernant le Venezuela. 

peo/mem/fm

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