Bagdad, 29 mars (Prensa Latina) Le premier ministre d’Iraq, Mustafa al-Kazémi, rejette la présence étrangère dans son pays, bien qu’il ait besoin d’aide technique pour mener des attaques visant des cachettes djihadistes, a assuré aujourd´hui le site Asharq al Awsat.
Al-Kazemi a fait allusion à la relation entre Washington et Bagdad, qui, selon lui, devrait se transformer en un intérêt bilatéral en matière économique, de sécurité, de culture et de santé.
Selon Hussein Allawi, conseiller du premier ministre irakien, les parties concernées travaillent conjointement dans la redistribution de 2.500 des 5.000 militaires étasuniens membres de la coalition internationale contre l’Etat islamique (EI).
En avril prochain des autorités des deux pays tiendront la 3ème série de discussions stratégiques, focalisées sur la demande irakienne du retrait des troupes du Pentagone.
En 2003, les Etats-Unis ont envahi l’Irak, qui a été occupée jusqu’à 2011, et ont chassé du pouvoir le président Saddam Hussein.
En 2014, suite à l’arrivée de l’Etat islamique s’emparant d’un tiers du territoire irakien, Bagdad a demandé de l’aide à Washington qui a envoyé un contingent aux commandes d´une coalition internationale pour combattre le groupe djihadiste.
En décembre 2017, l´EI était presque totalement anéanti et le gouvernement irakien a proclamé la victoire, mais il reste toutefois des cellules actives qui réalisent des attaques contre les populations peu protégées.
Lors de dernières mois, un refus généralisé de la présence étasunienne a été exprimé, notamment en raison de la participation nord-américaine aux assassinats du général iranien Qassem Soleimani et du chef adjoint des Unités de mobilisation populaire d’Irak, Abu Mahdi al-Mohandes.
Quelques heures après que des drones étasuniens aient perpétrés les assassinats de Soleimani, al-Mohandes et d’autres combattants, le Parlement irakien a approuvé une loi non-contraignante exigeant au gouvernement d´expulser les forces étrangères du pays, notamment celles de Washington.
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