Ramallah, 31 mars (Prensa Latina) Des universités d’Espagne, de France et d’Italie ont annoncé la suspension d’accords avec leur semblable israélien Ariel pour son implication dans l’occupation militaire des territoires palestiniens, a confirmé aujourd’hui une source officielle.
Ariel opère dans l’une des colonies de peuplement israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés, ce qui a incité son homologue de Valence, en Espagne, à ne pas mettre en œuvre l’accord de coopération bilatérale conformément à son engagement en faveur des droits de l’Homme, a précisé la rectrice de l´institution, Maria Vicenta Mestre Escrivá.
Les deux autres centres qui ont pris des décisions similaires sont l’Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry, en France, et l’Université de Florence, en Italie, qui a interrompu un accord de mobilité avec l´institution israélienne, a précisé l’agence officielle palestinienne WAFA.
L’implantation de colonies humaines, agricoles ou industrielles dans des territoires occupés par la force militaire est considérée comme un crime de guerre par la Convention de Genève, dont les articles ont force obligatoire pour tous les pays, y compris ceux qui n´en sont pas signataires, comme c’est le cas d’Israël.
La veille, un nombre indéterminé de Palestiniens ont été blessés et des dizaines ont été arrêtés lors de marches de protestation dans plusieurs villes de Cisjordanie et de Gaza contre l’occupation militaire de Tel-Aviv, lors de revendications traditionnelles pour la Journée de la Terre.
Tous les 30 mars, les palestiniens observent cet anniversaire instauré en l’honneur de sept compatriotes abattus par des soldats de Tel-Aviv ce jour-là en 1976, alors qu’ils essayaient d’empêcher la confiscation de leurs terres agricoles par des agriculteurs sionistes.
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