Ramallah, 1er avril (Prensa Latina) Les autorités d’occupation en Cisjordanie ont interdit de célébrer la libération de palestiniens de Jérusalem-Est emprisonnés en Israël, a dénoncé aujourd’hui une source officielle.
La veille, des soldats israéliens ont fait irruption dans la maison de Ghazi Kanaan, dans le district de Ras el Amoud, et ont menacé de l’arrêter à peine 24 heures après avoir purgé 11 ans de prison pour s’être opposé à l’occupation militaire de Tel-Aviv, rapporte l’agence Wafa.
Au cours d’un autre incident en début de semaine, des soldats israéliens ont encerclé le quartier et perquisitionné la maison d’un autre militant palestinien, que la source s’abstient d’identifier, tandis que des proches et des amis l’accueillaient après 20 ans de détention.
La dénonciation des porte-parole de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP) fait suite à la diffusion ici d’un rapport du Département d’État à Washington dans lequel le gouvernement états-unien qualifie Gaza, la Cisjordanie et les Hauteurs du Golan syrien de zones sous occupation militaire.
Le concept représente un changement de 180 degrés de l’administration nord-américaine actuelle, dirigée par le président Joseph Biden, par rapport à la position de son prédécesseur, le républicain Donald Trump.
Pro-israélien à outrance, Trump est allé jusqu’à proposer un dénommé ‘accord du siècle’, rejeté d’emblée par l’ANP qui le considérait contraire à son objectif d’établir un État ayant sa capitale dans l’est de la ville de Jérusalem, où se trouve la mosquée d’Al-Aqsa, l’un des trois lieux saints de l’islam.
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