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Les États-Unis et Israël étendent leur sale guerre contre la Syrie

Par Fady Marouf

Damas, 5 avril (Prensa Latina) Les États-Unis et leurs alliés, en particulier Israël, sont allés plus loin dans leur guerre économique contre la Syrie en intensifiant leurs attaques en haute mer contre des pétroliers se dirigeant veres cette nation arabe.

Dans des déclarations récentes devant le parlement, le Premier ministre syrien, Hussein Arnous, a révélé que les pétroliers chargés de pétrole brut à destination de la Syrie sont attaqués ou interceptés en haute mer.

L’objectif est d’exacerber la crise des hydrocarbures générée par les sanctions économiques et l’occupation de plus de 90 pour cent du territoire où se trouvent les puits de pétrole syriens, a-t-il précisé.

Il a révélé que sept tankers, dont certains en provenance d’Iran, ont été interceptés en mer Rouge et que deux autres ont été délibérément attaqués.

Cette information a été confirmée par la propre presse nord-américaine lorsque le quotidien The Wall Street Journal a révélé qu’Israël avait attaqué au moins une douzaine de navires transportant du pétrole iranien depuis la fin 2019.

Selon des fonctionnaires régionaux et nord-américains non identifiés cités par le journal, Tel-Aviv a utilisé des mines aquatiques et d’autres armes pour saboter des navires iraniens ou autres transportant du fret en mer Rouge et dans d’autres zones de la région. Ces actions n’ont pas entraîné le naufrage de pétrolier, mais elles ont contraint au moins deux d’entre eux à retourner dans des ports iraniens et retardé l’arrivée d’autres en Syrie, ce qui a provoqué une crise des produits pétroliers.

Les États-Unis et Israël étendent leur sale guerre contre la Syrie. Le dernier acte de sabotage a été commis le 10 mars dernier contre un porte-conteneurs de la compagnie maritime iranienne Irisl en Méditerranée, fait qualifié de terrorisme par Téhéran.

Dans son commentaire, le dirigeant syrien a qualifié d’acte terroriste et de piraterie les attaques perpétrées contre les navires iraniens dans les eaux internationales et n’a pas exclu qu’Israël soit derrière ces attaques.

Ces actions illégales contre la navigation maritime n’auraient pas eu lieu sans le feu vert des États-Unis, a-t-il souligné.

Selon Damas, les attaques fréquentes contre les navires iraniens s’inscrivent dans le cadre du blocus et des sanctions illégales imposées par les États-Unis à la Syrie et à l’Iran.

Ces actes d’hostilité ont entraîné une grave pénurie d’hydrocarbures, ce qui a incité le pouvoir exécutif syrien à suspendre ou à réduire au minimum l’aide apportée aux travailleurs des ministères et des organismes publics.

La Syrie produisait avant la guerre, en 2011, plus de 380.000 barils de pétrole brut par jour et, en raison de l’occupation et des actes terroristes, ce chiffre est maintenant tombé à seulement 24.000 barils, alors que le pays a besoin de plus de 148.000 barils par jour.

Selon des chiffres récents publiés par les autorités, la Syrie a importé 820 millions de dollars de produits pétroliers au cours du seul second semestre de 2020.

Le pétrole est la principale ressource pour les transports en commun ainsi que pour le chauffage des syriens pendant les mois d’hiver.

peo/agp/fm

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