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Arreaza accuse la Colombie de protéger les paramilitaires qui attaquent le Venezuela

Caracas, 7 avril (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela a qualifié de cynique le gouvernement colombien et l´a accusé de protéger les paramilitaires qui ont attaqué l’état frontalier d’Apure.

‘Où sont partis les groupes irréguliers, ces terroristes? Sont-ils allés à Barinas? Non, ils sont allés à l’Arauca, département colombien, et là-bas ils sont protégés’, a déclaré le chancelier lors d’une conférence de presse, tout en demandant aux journalistes si l’un d’eux était au courant d´une opération déployée par l’État du pays voisin pour les poursuivre et les capturer.

Il a rappelé que les porte-parole de l’exécutif colombien insistent pour accuser le Venezuela des maux qui affectent leur pays depuis plus de 70 ans et notamment du narcotrafic, mais qu’ils protègent ces groupes paramilitaires.

Arreaza a critiqué le ministre colombien de la Défense, Diego Molano, pour ses déclarations selon lesquelles le narcotrafic prend lentement possession du Venezuela. « Le narcotrafic s’est rapidement emparé de la Colombie depuis 30 ans ou plus. Ils ne peuvent pas être aussi effrontés et cyniques », a-t-il répondu devant les journalistes présents.

Il a ensuite dénoncé que les grands groupes de médias maintiennent une campagne de mensonges. « Les médias, en particulier de l’oligarchie colombienne, dans ce qui semble être une stratégie goebbelsien, attaquent le Venezuela et semblent déformer la réalité, alors que c’est la Colombie qui est un État en faillite à tous les points de vue », a-t-il déclaré.

Il a souligné que la détresse à la frontière est telle qu’on ne sait pas officiellement qui la contrôle de l’autre côté, « si les paramilitaires, la guérilla, le narcotrafic ou n´importe quel groupe qui apparaît ; de l’autre côté de la frontière c’est le chaos », a-t-il manifesté.

‘Nous insistons, le dénominateur commun est l’industrie du narcotrafic, l’industrie de la drogue qui a pénétré complètement les structures de la société colombienne’, a-t-il conclu.

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