Port-au-Prince, 7 avril (Prensa Latina) Le Bureau de l’Energie et des Mines d’Haïti a enregistré 45 séismes en mars, une baisse de 16 pour cent par rapport au mois précédent, a confirmé hier son directeur Claude Préptit.
Sud-est a été le département le plus touché avec 12 tremblements de terre signalés, suivi par Nippes (11), ainsi que le nord-ouest et l’ouest avec sept séismes, respectivement.
Préptit a précisé que Nippes, situé à environ 115 kilomètres au sud-ouest de la capitale, a subi une petite crise sismique le 23 février dernier, lorsqu’elle a été l’épicentre de quatre mouvements telluriques de magnitudes de 3,3 et 4,2 sur l’échelle ouverte de Richter, mais que l’activité sismologique est cependant revenue à la normale.
Haïti est situé sur la convergence de plusieurs plaques tectoniques, ce qui rend ce territoire enclin à des phénomènes de ce type.
Rien qu’en 2020, le Bureau de l’Énergie a enregistré 499 tremblements de terre de faible intensité, allant de 1 à 4,9 degrés sur l’échelle de Richter, principalement dans les départements de Sud-Est et Nord-Est.
Prétit a déjà souligné que le pays avait besoin d’une préparation bien plus pointue pour faire face à ces phénomènes, même si des progrès ont été réalisés ces dernières années dans la formation de spécialistes.
La nation caribéenne a une superficie de 27.750 kilomètres carrés, dont seulement 200, soit 0,7 pour cent du total, ont fait l’objet de microzonage sismique, ce qui laisse un vaste territoire non exploré.
Le géologue a également mis en garde contre le non-respect des codes de construction, qui a été l’une des principales causes de l’effondrement de la plupart des infrastructures lors du terrible tremblement de terre de 2010.
peo/msm/Ane