Par Martha Cabrales Arias
Santiago de Cuba, 8 avril (Prensa Latina) La quarantième édition du Festival International des Caraïbes, qui commencera dans cette ville du sud-est cubain à la fin de ce mois, sera l’expression de la résistance culturelle, a déclaré hier Orlando Vergés, directeur de la Casa del Caribe.
Dans des déclarations à Prensa Latina, l’intellectuel a souligné l’intention d’avancer pour la première fois la date de l’événement dans le but d’avoir suffisamment de temps au milieu de l’urgence épidémiologique en raison de la Covid-19, et ainsi permettre une participation étendue des artistes et des groupes invités.
Avec cette anticipation, les dirigeants de ces collectifs traditionnels pourront organiser leur présence en tant qu’acteurs de la Fête du Feu, y compris au milieu de la pandémie, et en prenant les précautions nécessaires qu’exige cette circonstance sanitaire, a-t-il indiqué.
Des universitaires et d’autres spécialistes de la culture populaire traditionnelle des peuples des Caraïbes sont désormais invités à envoyer leurs résumés de recherches pour les espaces théoriques, qui une fois de plus mettront à jour les regards sur cette réalité, a déclaré Vergés.
Il a souligné la volonté de réunir un nombre limité de personnes intéressées par ces questions lors des sessions organisées à cet effet, tout en encourageant d’autres présentations dans les médias de la radio, de la télévision et de la presse écrite aux côtés de celles des plateformes virtuelles.
Il a indiqué que le festival serait bien dédié cette année à la culture du Belize et que des représentants ont visité le siège de l´événement pour constater l’état d’avancement des préparatifs et ont exprimé leur satisfaction.
Vergés a par ailleurs déploré la perte physique du maître de la chorégraphie et de la danse folklorique Ernesto Armiñán et du président de la Société Culturelle Yoruba, José Manuel Pérez, deux personnalités très liées au travail de la Casa del Caribe en défense des racines de la spiritualité cubaine et caribéenne.
peo/jf/mca