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Cuba plaide à l’ONU pour une nouvelle architecture financière internationale

La Havane, 13 avril (Prensa Latina) Le premier ministre cubain, Manuel Marrero, a plaidé hier auprès des Nations Unies pour une transformation de l’architecture financière internationale en raison des inégalités entre les pays, qui se sont accentuées pendant la pandémie de Covid-19.

Lors d’un forum virtuel du Conseil économique et social de l’ONU (Ecosoc), le chef du gouvernement a souligné que les pays en développement sont confrontés à des défis tels que l’augmentation des dépenses de santé, la contraction de leurs économies, l’insécurité alimentaire, le chômage et la pauvreté, ce qui rend difficile la mise en œuvre de l´Agenda 2030.

‘En revanche, certaines puissances gaspillent des milliards de dollars en dépenses militaires, ne respectent pas l’engagement de consacrer 0,7 % de leur PIB à l’aide publique au développement et imposent des mesures coercitives unilatérales, en violation de la Charte des Nations Unies et du droit international’, a-t-il assuré.

Marrero a dénoncé le blocus des États-Unis contre Cuba ainsi que la mise en œuvre par l’administration nord-américaine précédente de plus de 240 mesures qui restent en vigueur.

D’autre part, il a souligné que ’25 ans après la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Cycle de Doha pour le développement est paralysé et un traitement spécial et différencié pour les pays du Sud reste une chimère’.

Le premier ministre a appelé à soutenir les efforts des pays en développement par des actions concrètes ‘en matière de transfert de technologies, de financement extérieur à des conditions équitables, d’accès aux marchés, de développement des capacités et de coopération Nord-Sud’.

Au cours de son intervention, Cuba a réaffirmé l’importance d’un règlement immédiat du problème de la dette extérieure, dont le montant démesuré entrave les efforts de développement des pays du Sud.

Selon Marrero, il est temps que les pays du dénommé premier monde ‘règlent leur dette historique envers l’humanité pour le colonialisme, les guerres injustes et la déprédation des ressources naturelles et de l’environnement’.

Le Conseil économique et social est composé de 54 États Membres et la plus grande des Antilles y occupe un siège depuis janvier dernier.

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