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Cuba dément l’utilisation d’incidents de santé pour restreindre les voyages vers l´île

La Havane, 15 avril (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a démenti hier que les interdictions de voyage et d’envoi de fonds des États-Unis vers l´île soient le résultat des symptômes de santé rapportés par des diplomates nord-américains à La Havane.

Via son compte Twitter officiel, le ministre des Affaires étrangères a rejeté les déclarations faites à ce sujet par de hauts responsables étasuniens et a déclaré que ces restrictions répondaient à une ‘situation délibérée promue par les politiciens anticubains’.

Il n’est pas vrai que les interdictions portant sur les voyages et les envois de fonds entre Cuba et les Etats-Unis soient le résultat de symptômes de santé rapportés par des diplomates nord-américains, comme de hauts fonctionnaires de ce pays le prétendent, a-t-il écrit.

Le directeur général pour les États-Unis de la chancellerie cubaine, Carlos Fernández de Cossío, a également fait référence hier au sénateur étasunien Robert Menéndez, et a assuré que la fermeture des services consulaires à La Havane avait été le premier pas du gouvernement de Donald Trump contre le rapprochement bilatéral.

En février 2017, le Département d’État et l’ambassade des États-Unis sur l’île ont informé le Ministère des Affaires étrangères cubain (Minrex) de prétendues attaques acoustiques qui auraient eu lieu entre novembre 2016 et cette date, prétexte utilisé pour réduire le personnel diplomatique de Washington dans cette capitale.

La Maison Blanche ‘a refusé de coopérer et d’agir avec transparence dans la recherche de réponses’ auxdits événements, a souligné Fernández de Cossío dans un tweet.

Dans ce contexte, la sous-directrice générale pour les États-Unis du Minrex, Johana Tablada, a assuré que Menéndez est ‘responsable, comme peu de personnes, de politiques nuisibles contre Cuba’.

Sur la base d’injustices et de mensonges, y compris les prétendues agressions soniques, l’opportunisme et le chantage à leur propre parti, des personnes comme ce sénateur affectent aussi le peuple nord-américain et l’émigration cubaine, a-t-elle souligné.

Menéndez a demandé au président Joe Biden de subordonner une éventuelle négociation avec Cuba à ‘des améliorations de la situation des droits de l’Homme et des libertés politiques’, et a été l’un des principaux critiques, au sein du Parti Démocrate, du rapprochement entre les deux nations promu par l’administration de Barack Obama (2009-2017).

Comme l’a rappelé Fernández de Cossío, la Maison Blanche ‘n’a pas officiellement déclaré si elle reconnaît le droit de Cuba à la souveraineté et à l’autodétermination, si sa prétention est de déterminer depuis Washington le sort des cubains, si elle se croit en droit d’interférer dans les processus politiques d’un pays qui n’est pas le sien’.

Un rapport du propre Département d’État nord-américain a jugé inappropriées les mesures prises par le gouvernement Trump face au dénommé « syndrome de La Havane » et a qualifié les événements de mystère, car plusieurs mois après (2016 et 2017), on ne savait toujours pas ce qui s’était passé, pourquoi, ou qui l’a fait.

Selon le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, ce rapport confirme ce qu’a dit son pays à partir de recherches scientifiques : les ‘attaques acoustiques’ ont servi de prétexte à cette administration pour accuser sans preuves et nuire aux relations bilatérales.

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