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Les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre la Russie

Washington, 15 avril (Prensa Latina) Les États-Unis ont annoncé aujourd’hui de nouvelles sanctions financières contre la Russie et l’expulsion de 10 diplomates de ce pays, en réponse à de prétendues cyberattaques et une ingérence dans les élections de 2020, accusations rejetées par Moscou.

La Maison Blanche a annoncé dans un communiqué que le président Joe Biden a signé un décret menaçant le Kremlin de ‘conséquences stratégiques et économiques s’il continue ses actions déstabilisatrices internationales’.

Ces nouvelles sanctions contre la Russie sont motivées par sa participation présumée à une importante opération de cyber-espionnage contre la nation nord-américaine et des opérations d’influence étrangère entre autres prétextes, allégations au sujet desquelles Washington n’a pas produit de preuves concrètes.

Dans le cadre du décret de Biden, le Département du Trésor empêchera les institutions financières nord-américaines d’acheter des bons de la Banque Centrale, du Fonds National de Richesse ou du Ministère des Finances de Russie après le 14 juin prochain et de prêts de fonds à ces institutions.

En outre, le chef de la Maison Blanche a ordonné l’expulsion de 10 membres du personnel de la mission diplomatique russe à Washington, dont certains, selon des responsables nord-américains, sont des représentants des services de renseignement de leur pays.

Le Gouvernement des États-Unis a également sanctionné six entreprises de haute technologie russes qui, selon lui, soutiennent les opérations de renseignement, ainsi que 32 personnes impliquées dans de prétendus efforts russes pour influencer les élections de 2020.

Les liens entre les États-Unis et la Russie se sont encore plus détériorés depuis que Biden a assumé la présidence le 20 janvier dernier, allant jusqu´à qualifier d´ « assassin » son homologue russe Vladimir Poutine dans une interview récente accordée à ABC News.

Ces dernières mesures punitives coïncident également avec les tensions croissantes dues à la mobilisation de troupes de l’OTAN aux abords de la frontière occidentale de la nation eurasienne, ce qui a provoqué une réaction immédiate du Kremlin.

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