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Approche critique au congrès du Parti Communiste de Cuba

Par Orlando Oramas Leon

La Havane, 16 avril (Prensa Latina) Le Huitième Congrès du Parti Communiste de Cuba (PCC) a entamé aujourd’hui ses sessions avec une analyse critique de ce qui a été réalisé depuis son conclave précédent, présentée dans le Rapport Central de son premier secrétaire Raúl Castro.

Le congrès, qui se déroulera jusqu’au 19 avril, compte sur la présence de ses 300 délégués, dont le président de la République, Miguel Diaz-Canel, membre du Bureau politique du PCC.

En présentant son rapport, Raúl Castro a souligné que l’économie cubaine a résisté à la recrudescence du blocus imposé par les États-Unis et à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, et ce sans renoncer au développement ni au soutien solidaire d’autres nations.

Il a toutefois insisté sur les déficiences qui entravent le décollage nécessaire du pays caribéen.

Raul Castro a identifié les problèmes structurels du modèle économique et social et a demandé que le processus de son actualisation soit plus dynamique, en mettant notamment l’accent sur une meilleure planification et la nécessaire décentralisation dans le secteur entrepreneurial et au niveau territorial.

Il a déclaré qu’il est nécessaire d´améliorer le processus d’investissement, d´accroître la productivité et l’efficacité du secteur public de l’économie et d´institutionnaliser les formes non étatiques de gestion.

Il a rappelé que récemment les activités productives privées autorisées sont passées de 127 à plus de deux mille, mais a rejeté les prétentions de ceux qui misent sur la restauration du capitalisme et la privatisation des principaux moyens de production.

Il a averti que les systèmes publics d’éducation et de santé seraient rapidement éliminés si cette voie était empruntée.

Il y a des limites, a-t-il souligné, que nous ne pouvons pas franchir car elles conduiraient à des erreurs stratégiques et à la destruction du socialisme, de la souveraineté et de l’indépendance.

Dans son intervention, Raúl Castro a appelé à provoquer un ‘soubresaut’ des structures entrepreneuriales d’Etat afin de bannir le manque d’initiative et le conformisme, entre autres ‘mauvaises habitudes’ et de développer des traits entreprenants et proactifs chez les dirigeants d’entreprise.

Il a appelé à un ‘vrai tournant dans la mentalité’ afin de défendre l’augmentation de la production, en particulier d´aliments, et d’éliminer la mauvaise ‘habitude’ d’importer.

Le contraire serait commettre une erreur répétée à plusieurs étapes (de notre processus), a-t-il manifesté en soulignant que l’épargne est le revenu le plus rapide et le plus sûr dans les conditions de Cuba.

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