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La Bolivie garantit la légalité du procès de l’ancienne présidente de facto

La Paz, 29 avril (Prensa Latina) Le traitement de l’ex-présidente du gouvernement de facto Jeanine Áñez est conforme à la légalité, a répondu la Bolivie à une demande d’information du Parlement européen (PE), a indiqué hier une source officielle.

‘Les procédures sont soumises au strict respect des lois, et il n’y a aucune violation’, ajoute la réponse officielle à l’organe législatif européen, selon le vice-ministre de la Justice et des Droits fondamentaux César Siles.

Le gouvernement a préparé cette réponse par une coordination interinstitutionnelle pour le Parlement européen, qui abordera aujourd´hui le cas de l’ex-présidente Áñez, a déclaré le vice-ministre à l’Agence bolivienne d’information.

Selon Siles, cette action gouvernementale a répondu à la demande des députés européens en décidant de l’analyse de la situation après la détention préventive de l’ex-présidente et plusieurs chefs d´accusation présentés contre son gouvernement.

‘L’État bolivien, en coordination interinstitutionnelle avec la Chancellerie (Ministère des Affaires étrangères), le Ministère de Gouvernement et d’autres instances, a préparé la réponse à toutes les préoccupations’ avancées, a expliqué le fonctionnaire bolivien.

Selon le vice-ministre, le dossier de documentation démontre clairement qu’il s’agit d’un processus ouvert, qui respecte toutes les normes de droit et de procédure régulière, contrairement à ce qu’Añez et ses avocats indiquent.

Le Parlement européen a demandé des informations sur toutes les affaires  ouvertes en Bolivie contre Jeanine Áñez et son cabinet ministériel, a précisé Siles dans ses déclarations à l’Agence locale.

Áñez fait l’objet d´un procès après sa détention préventive le 14 mars dernier sur ordre de la juge d’instruction de la ville de La Paz, Regina Santa Cruz.

Cette disposition a également compris l’arrestation des anciens ministres de l’Énergie, Rodrigo Guzmán, et de la Justice et de la Transparence institutionnelle, Álvaro Coímbra, soupçonnés d’avoir commis en 2019 des crimes de sédition, de conspiration et de terrorisme.

peo/jf/apb

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