Caracas, 3 mai (Prensa Latina) Le ministère public du Venezuela a demandé au Parquet de la Cour pénale internationale (CPI) une évaluation impartiale de la gestion du Gouvernement bolivarien concernant la défense des droits de l’Homme, indique un communiqué publié samedi.
Le texte, présenté par le procureur général Tarek William Saab, indique qu’un rapport explicite sur la gestion de l’État vénézuélien à cet égard a été envoyé à cette instance la veille, et dans lequel l’organe judiciaire est appelé à formuler ses observations sur les engagements concrets pris par le Venezuela à cet égard.
Il note également le manque de transparence de la procédure suivie par le Bureau du Procureur de la CPI dans le cadre de l’Examen préliminaire pour évaluer cette nation sud-américaine.
Il explique en outre que, bien que certaines instances aient voulu rendre invisible ou dénigrer les efforts du gouvernement vénézuélien pour garantir la défense des droits de l’Homme, au cours des trois années et huit mois écoulés, 716 agents de la sûreté de l’État et 40 civils ont été inculpés de violations présumées de ces droits.
Après avoir présenté des statistiques qui témoignent de la volonté et de l’engagement du ministère public et de ses instances à respecter la législation, Saab a rappelé que, dans le cadre de ses engagements volontaires, il avait engagé un processus de restructuration de la Police nationale bolivarienne.
Il a explique que celui-ci durera six mois et a souligné que le ministère public, le Ministère des Relations intérieures, de la Justice et de la Paix ainsi que le Bureau du Défenseur du peuple ont participé à cette proposition.
Il a souligné que la Cour pénale internationale était complémentaire des juridictions pénales nationales des pays parties au Statut de Rome et que, de ce fait, elle intervenait dans les affaires qui pouvaient relever de sa compétence et qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête par le système judiciaire d’un État membre.
Il a estimé que depuis qu’il est à la tête du ministère public, l’engagement de cette instance à enquêter sur chaque violation des droits de l’Homme commise par des agents de la sécurité de l’État a été évident, mais que la CPI passe cela sous silence, ce qui n’est pas le cas pour d’autres pays.
‘Nous espérons qu’après cette dernière remise de rapport nous recevrons ces considérations’, a conclu le procureur général Tarek William Saab.
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