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Le groupe de Puebla demande à Biden de fermer la base de Guantanamo

Buenos Aires, 6 mai (Prensa Latina) Le Groupe de Puebla a exhorté aujourd’hui le président des États-Unis, Joe Biden, à fermer la base de Guantanamo, située dans le territoire cubain du même nom qui est occupé illégalement, ainsi que son annexe pénale. 

Dans un communiqué, d’éminentes personnalités politiques de 16 pays qui composent le Groupe ont précisé que la fin de l’occupation de cette enclave territoriale, avec la levée du blocus économique, commercial et financier imposé à l’île, représenterait un important geste de progrès pour les relations inter-américaines, le respect des droits de l’Homme et l’intégration.

‘Cette décision serait en outre interprétée comme un signal positif sur la voie du rétablissement de l’initiative de normalisation des relations avancée sous l’administration de Barack Obama, dont l’actuel président Biden était le vice-président’, précise le texte.

Le communiqué a été paraphé par plusieurs membres du Groupe, dont les anciens présidents Dilma Rousseff (Brésil), Ernesto Samper (Colombie) et Fernando Lugo (Paraguay), ainsi que par plusieurs anciens candidats présidentiels et sénateurs de pays tels que l’Argentine, l’Uruguay, le Mexique, l’Équateur et le Chili.

Depuis 2002, les États-Unis disposent d’un centre d’internement pour les personnes soupçonnées de terrorisme sur la Base de Guantanamo, installée sur le territoire cubain contre la volonté du gouvernement et du peuple de cette île.

La prison, avec environ 780 prisonniers au début de son exploitation, a suscité l’indignation mondiale pour les tortures et mutilations qui y ont été exercées et a représenté un symbole des excès de Washington dans la réponse au terrorisme.

Malgré les conventions internationales qui fondent l’illégalité de la base navale sur le territoire cubain, cet espace militaire continue aujourd’hui de violer la souveraineté de la nation caribéenne.

peo/msm/may

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