La Havane, 10 mai (Prensa Latina) Les autorités cubaines, les scientifiques et le personnel de santé finalisent aujourd’hui les détails de l’intervention sanitaire dans les groupes à risque, avec le candidat vaccin anti-Covid-19 Abdala, qui débutera mercredi prochain à La Havane.
Le groupe des industries biotechnologiques et pharmaceutiques (BioCubaFarma) a assuré sur son compte Twitter que les doses d’Abdala sont prêtes à être administrées à des volontaires dans les municipalités de San Miguel del Padrón, Habana del Este, Guanabacoa et Regla, où l’intervention commencera le mercredi 12 mai.
Comme l’a expliqué récemment le ministre de la Santé publique, José Angel Portal, un total de 396 382 habitants de ces territoires recevront leurs doses au cours des deux premières semaines de mai jusqu’en juin.
Suivront ensuite les municipalités Boyeros, Cotorro et Arroyo Naranjo, avec 382,16 mille 16 volontaires, un processus qui se déroulera entre la dernière semaine de mai et le mois de juillet.
Entre les mois de mai et juin, 474 mille 676 travailleurs et étudiants du secteur de la santé de tout le pays qui n’ont pas été pris en compte dans les processus d’étude et d’intervention déjà réalisés ou en cours recevront également le candidat vaccin.
Toujours entre mai et août, une partie de la population de Santiago de Cuba, Matanzas, Pinar del Río et de la municipalité spéciale Isla de la Juventud, ainsi que celle des quartiers de la capitale non mentionnés, sera vaccinée avec les candidats Abdala ou Soberana 02, tous deux en phase III des essais cliniques.
Le Dr Portal a expliqué que l’intervention sanitaire a un caractère temporaire jusqu’à ce que le Centre de contrôle étatique des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux (Cedmed), l’autorité de régulation à Cuba, puisse délivrer l’autorisation d’utilisation massive de ces propositions.
Il a souligné que cette décision a été prise pour avancer dans la vaccination de la population sur la base des bons résultats de ces candidats dans leurs différentes étapes d’études.
Il s’agit d’actions menées en tenant compte des preuves épidémiologiques et de la technologie disponible (dans ce cas, les vaccins candidats) pour l’éradication, l’élimination, la réduction des niveaux d’exposition, le contrôle de la transmission naturelle ou la prévention des épidémies, la limitation des dommages et/ou la réduction de la mortalité, a déclaré le ministre.
Il a expliqué que l’autorisation du Cedmed pour l’utilisation d’urgence de ces vaccins pourrait avoir lieu en juin, et qu’en août, 70 % de la population cubaine devrait avoir été vaccinée.
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