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La démission de Duque résoudrait la crise colombienne, estime un politicien péruvien

Lima, 12 mai (Prensa Latina) La Colombie traverse une crise institutionnelle dont la seule issue est la démission du président néolibéral Iván Duque, a averti le secrétaire des relations internationales du Parti socialiste du Pérou, Hugo Cabieses.

D’après Cabieses dans des déclarations à Prensa Latina cette semaine, « la Colombie souffre d’une crise structurelle amorçant une guerre interne de près de sept décennies, formellement achevée par les accords de paix de 2016, ignorés par Duque et son mentor, l’ancien mandataire Álvaro Uribe ».

En outre, « le pays souffre d’une crise sanitaire, économique et sociale, à laquelle s’ajoute la crise institutionnelle dont la seule issue est la démission de Duque de la présidence et qu’il soit poursuivi devant la Cour internationale de La Haye pour génocide, tout comme Uribe », a déclaré le politicien.

Le leader socialiste a exprimé la solidarité de son parti avec le peuple colombien en exigeant la fin de la militarisation, du couvre-feu et de l’usage criminel des armes, ainsi que l’application de sanctions aux responsables.

Par ailleurs, Cabieses a rejeté la menace latente de Duque de décréter l’état de commotion nationale, ce qui a également été condamné par la communauté internationale.

Il a signalé que la protestation sociale a été provoquée par une réforme fiscale taxant les secteurs populaires en pleine crise pandémique. Cette mesure a déclenché la protestation populaire et la réponse gouvernementale a été la « criminalisation  des manifestants et une répression brutale ».

Jusqu’à présent, a-t-il ajouté, « selon les défenseurs des droits de l’Homme, le bilan est de dizaines de personnes tuées, plus d’un millier de personnes blessées, de nombreuses arrestations, des personnes ayant perdu la vue suite à des tirs de la police, des personnes violées et certaines personnes disparues ».

Cabieses a déclaré qu’en dépit du retrait de la réforme fiscale, « la mobilisation populaire se poursuit contre les politiques anti-populaires du modèle néolibéral autoritaire et pour la démission de Duque ».

Il a soutenu le Comité national de la mobilisation en Colombie et a demandé la démilitarisation des villes, alors qu’Uribe « blâme tout le monde sauf son gouvernement répressif ».

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