Vienne, 16 mai (Prensa Latina) Pour éradiquer le commerce illicite d’armes, il faut s’attaquer aux causes socio-économiques qui en sont à l’origine, a déclaré mardi dernier Marlen Redondo, membre de la Mission permanente de Cuba auprès de l’ONU en Autriche.
La Troisième Secrétaire de la délégation de la plus grande des Antilles auprès de l’Organisation des Nations Unies dans cette capitale a appelé à la coopération internationale et à l’assistance aux États qui en font la demande, et ce en fonction de leurs besoins.
Lors d’une intervention devant le Groupe de travail sur les armes à feu, Redondo a souligné que son pays respecte ses engagements en tant qu’État partie à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et à son Protocole annexe sur les armes à feu, auquel Cuba a adhéré en février 2007.
Cuba ne fabrique ni n’exporte d’armes, a déclaré la diplomate, qui a déclaré qu’il existait dans son pays des mécanismes de contrôle rigoureux et efficaces, et que la population était parfaitement consciente des dangers que représentait ce trafic illicite.
Il existe des règles et des procédures relatives à la gestion et à la sécurité des armes légères, a souligné la diplomate en expliquant l’existence de sanctions en cas de vol ou de perte.
Enfin, elle a fait part de la préoccupation de son pays concernant le Traité sur le commerce des armes qui confère des privilèges aux États exportateurs au détriment des intérêts légitimes de défense et de sécurité des autres nations.
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