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Les priorités des États-Unis en matière de droits de l’Homme contrastent avec leurs politiques à l’égard de Cuba

La Havane, 18 mai (Prensa Latina) Les priorités déclarées des États-Unis en matière de droits de l’Homme contrastent avec l’indifférence avec laquelle l’administration actuelle applique contre Cuba les politiques de Donald Trump, a déclaré aujourd’hui le Ministère des Affaires étrangères de l’île. 

Par le biais de son compte Twitter officiel, le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a rappelé les thèmes centrauux de l’agenda du président Joe Biden, comme le leadership dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et ‘la rectification des politiques atroces du gouvernement précédent’.

Cependant, a déclaré le ministre, ces intentions sont en opposition avec l’indifférence et l’insensibilité apparentes manifestées dans l’application des dispositions adoptées par le mandataire précédent.

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017, Trump a mis en œuvre plus de 240 mesures contre Cuba, et chaque secteur du pays a subi l’impact de cette escalade d’agressions, accentuée dans le contexte de la pandémie, a indiqué le Ministère des Affaires étrangères.

Les dispositions, pour la plupart, ont renforcé le blocus imposé par Washington depuis près de six décennies dans le but d’asphyxier le pays caribéen, d’entraver les sources de revenus, d’entraver les relations des tiers, de créer une situation d’ingouvernabilité sur l’île et de renverser la Révolution, a précisé la source.

L’hostilité des États-Unis a empêché les navires de croisière, les vols réguliers et les vols charters à destination de Cuba, ainsi que l’envoi de fonds par l’intermédiaire des sociétés cubaines Fincimex et American International Services, les principales voies officielles pour effectuer ces transactions sur l’île.

De même, Cuba ne peut importer de quelque pays que ce soit des produits contenant plus de 10 pour cent de composants nord-américains, tandis que le rhum et le tabac, principaux produits exportables du territoire insulaire, sont interdits d’entrée dans aux États-Unis.

De même, les opérations bancaires et financières de la plus grande des Antilles sont poursuivies et 231 entreprises figurent sur la liste des entités cubaines soumises à des restrictions par le Département d’État des États-Unis.

Les mesures prises à l’encontre des navires, des compagnies de navigation et des compagnies de transport de carburant, ainsi que l’inclusion du pays des Caraïbes parmi les États parrainant prétendument le terrorisme, font également partie du panorama.

Ces actions punitives sont toujours en vigueur sous l’administration de Biden, assermenté comme le 46e mandataire des États-Unis depuis le 20 janvier dernier.

Bien que le démocrate ait promis dans sa campagne présidentielle un changement de politique envers Cuba, la Maison Blanche a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une priorité de la politique étrangère du gouvernement.

peo/mem/cgc

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