Bogota, le 19 mai (Prensa Latina) L’un des leaders des anciennes FARC-EP, Jesús Santrich, est mort dans une embuscade de commandos de l’armée colombienne, ont confirmé hier les dissidences de cette force de guérilla dans un communiqué de presse.
‘Nous informons la Colombie et le monde, avec douleur au cœur, la triste nouvelle de la mort du commandant Jesús Santrich, membre de la Direction des FARC-EP, Segunda Marquetalia, dans une embuscade exécutée par des commandos de l’armée le 17 mai’, précise le texte.
Le communiqué, distribué par les publications Semana, La Tabla et Al Diablo, a donné quelques détails de l’opération au cours de laquelle Seuxis Paucias Hernández, alias Jesús Santrich, l’un des négociateurs de l’Accord de paix entre les anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP) et le Gouvernement colombie, est décédé.
« Cela s’est passé dans la Serranía del Perijá, zone binationale frontalière, entre El Chalet et le vereda Los Laureles, sur le territoire vénézuélien. Les commandos colombiens ont pénétré jusqu’à cet endroit sur ordre direct du président Ivan Duque », précise le communiqué.
Il y est ajouté que la camionnette dans laquelle se trouvait Santrich a été attaquée par des tirs de fusils et de grenades.
« Après sa mort, les assassins lui ont coupé le petit doigt de sa main gauche. Quelques minutes plus tard, près du site, rapidement, les commandos ont été extraits dans un hélicoptère de couleur jaune en direction de la Colombie », a affirmé la source.
« Santrich est tombé libre en rêvant de la Nouvelle Colombie en paix complète, avec justice sociale, démocratie et vie digne pour son peuple, pour les pauvres, les exclus et les discriminés, et pour la population ces jours-ci sans défense et qui est brutalement attaquée par l’armée et la police dans les rues sur ordre de la monstrueuse tyrannie de Duque et Alvaro Uribe », conclu le document.
Il n’y a pas encore, à l’heure de cette publication, de déclaration officielle confirmant ce fait.
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