Vienne, 26 mai (Prensa Latina) Cuba a demandé aujourd’hui à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel (Onudi) plus de ressources pour l’Amérique latine et les Caraïbes dans la lutte contre la Covid-19.
“D’une part, la région n’a reçu que 11 des 111 millions de dollars que l’Organisation a récoltés grâce aux contributions volontaires des États”, a déclaré la troisième secrétaire de la mission de l’île à Vienne, Marlen Redondo, lors de la 37e session du Comité des programmes et des budgets.
“D’autre part, à la suite de la pandémie, l’Amérique latine et les Caraïbes ont été confrontées à la pire crise jamais enregistrée et à la plus forte contraction économique du monde en développement », a-t-elle signalé.
De surcroît, le produit intérieur brut (PIB) et les investissements ont chuté de 7,7 % et de 20 %, respectivement, selon les données fournies par la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal), a-t-elle précisé.
L’Onudi a par ailleurs un rôle essentiel à jouer dans le processus de récupération de la crise générée par la pandémie dans toutes les régions, a-t-elle ajouté.
Par conséquent, nous demandons instamment à l’Organisation d’analyser la situation contradictoire concernant les ressources affectées à l’Amérique latine et aux Caraïbes et de présenter des solutions possibles à ce problème, a manifesté Redondo.
Parallèlement, elle a signalé le soutien de l’agence des Nations unies à Cuba, avec laquelle elle collabore dans le cadre de quatre projets : deux liés à accroître la compétitivité économique et les deux autres à l’environnement.
Ces efforts n’ont pas donné les résultats escomptés en raison des restrictions liées au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis il y a près de six décennies, a-t-elle signalé.
Cette politique s’est intensifiée ces dernières années, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a-t-elle insisté.
La diplomate a regretté que les dommages annuels causés par le blocus à Cuba dépassent de loin le niveau des investissements directs étrangers nécessaires au développement national.
Cuba a confiance dans le travail de l’Organisation et dans ses efforts visant à atteindre les objectifs de développement durable et l’Agenda 2030 des Nations Unies, a conclut Marlen Redondo.
peo/jcc/mem/ro