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L’opposition vénézuélienne plaide aujourd’hui pour des élections après des échecs continus

Caracas, 27 mai (Prensa Latina) L’opposition vénézuélienne mise aujourd’hui sur la voie électorale et le dialogue comme une issue à ses échecs continus pour renverser le président constitutionnel Nicolas Maduro et le processus bolivarien. 

Après avoir tenté pendant des années de déstabiliser le pays par tous les moyens possibles, de fomenter des coups d’État, des agressions, des invasions, des mesures coercitives pour asphyxier le peuple, la droite vénézuélienne tente de toute évidence de s’insérer dans un processus électoral qui décidera, entre autres, le contrôle des mairies et des gouvernements provinciaux.

Une partie de ce secteur politique demande de toute voix de laisser de côté les sorties violentes et les coups (d’État), tout en appelant à définir l’avenir du pays dans les urnes le 21 novembre prochain.

Y comprisl’aile extrême de l’opposition, dirigée par l’ancien député Juan Guaidó, qui jusqu’à hier ne reconnaissait pas Maduro comme le légitime chef d’État de cette nation sud-américaine, s’efforce de dialoguer avec le gouvernement.

La veille, le député d’opposition José Gregorio Correa a déclaré que le groupe de l’Alliance démocratique (coalition de partis de droite) était prêt à participer au prochain rendez-vous électoral et a convoqué ses électeurs à le rejoindre.

Il s’est prononcé en faveur de la réalisation d’audits complets du système électoral et de la reconnaissance des résultats si ceux-ci sont défavorables à son secteur.

Dans le même temps, au cours d’une allocution qu’il a prononcée mercredi dernier, le président Maduro a exprimé clairement sa position concernant le dialogue avec Guaidó et ses partisans, ainsi que sur la participation du Gouvernement norvégien comme médiateur.

‘Je suis d’accord pour que la Norvège participe (…), mais j’ai trois points clés pour le développement de celui-ci : la levée de toutes les sanctions, la reconnaissance de l’Assemblée nationale et des pouvoirs établis et la restitution des comptes bancaires et avoirs aux institutions de l’État vénézuélien’, a-t-il indiqué.

Il a exprimé sa satisfaction d’avoir vaincu la droite extrémiste, « parce qu’ils ont dû revenir vers le chemin électoral à travers une grande table de dialogue nationale, après avoir refusé de négocier sur ordre de la Maison Blanche », et a souligné l’importance d’un Conseil national électoral démocratiquement élu.

Ceux qui ne voulaient pas des élections, a-t-il affirmé, sont déjà à la recherche de pistes pour y participer, pour inscrire leur candidat, citant comme exemple Freddy Guevara, membre d’un secteur de l’opposition extrémiste et putschiste qui veut maintenant y prendre part.

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