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Le corridor ferroviaire Iran-mer Noire sur le point d’entrer en fonction

Téhéran, 31 mai (Prensa Latina) Le corridor ferroviaire Iran-mer Noire est sur le point d’entrer en service, après des réparation dues aux dégâts provoqués par la guerre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, a-t-on appris ici aujourd’hui. 

Après les négociations entre Téhéran, Moscou, Bakou et Erevan et l’instauration de la paix dans la région, la ligne ferroviaire de la ville azérie de Jolfa, abandonnée en raison du conflit, a pu être reconstruite.

Selon le vice-ministre iranien des Routes et du Développement urbain, Saeed Rasouli, la branche orientale de la ligne relie l’Iran aux pays du nord de l’Asie occidentale et du golfe Persique.

Les autorités de la République islamique espèrent que le corridor passera par Jolfa et Nakhitchevan en Azerbaïdjan, puis par l’Arménie, la Géorgie et, de là, la Russie.

Appelé « corridor international de transport nord-sud », cette voie pourrait réduire le temps de trajet entre l’Asie centrale et l’Europe de 40 à 20 jours et diminuer les coûts de 30 % par rapport à la route traditionnelle du canal de Suez.

La récente fermeture du canal de Suez a montré la vulnérabilité de la route Mer Rouge-Méditerranée et l’intérêt du corridor Nord-Sud, comme on l’appelle en abrégé.

En tout état de cause, le niveau de risque est moindre pour le trafic annuel d’environ un milliard de tonnes de marchandises qui sont transportées par la route la plus fréquente vers l’Europe depuis l’Asie ou l’Afrique de l’Est.

L’Iran, l’Inde et la Russie ont signé un accord pour créer un corridor maritime et ferroviaire, rejoint ensuite par 10 autres pays d’Asie centrale. Ce corridor, d’une longueur de 7 200 kilomètres, constitue une autre alternative au canal de Suez.

Le corridor commence à Mumbai, en Inde ; il arrive par bateau au port iranien de Bandar Abbas, puis par la route au terminal portuaire de Bandar-e-Anzali, également en Iran, sur la mer Caspienne, et de là, par la mer, à Astrakhan, en Russie, et enfin à Moscou, Saint-Pétersbourg et d’autres villes russes par le rail.

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