La Havane, 8 juin (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a souligné hier l’impact du blocus des États-Unis sur les commerces privés de l’île, sensiblement affectés par la recrudescence de cette politique.
Sur son compte Twitter, le plus haut responsable de la diplomatie cubaine a déclaré que, tandis que le gouvernement des États-Unis prétend soutenir ce secteur et rechercher sa prospérité, il maintient les mesures qui entravent son développement et limitent l’accès au marché nord-américain.
Récemment, le propre secrétaire d’État nord-américain, Antony Blinken, a assuré que son pays favorisait les travailleurs du secteur privé, connus à Cuba sous le nom de « cuentapropristas » (travailleurs à leur compte ou auto-entrepreneur).
Cependant, Washington maintient inaltérable le siège économique, commercial et financier contre l’île caribéenne.
Ces mesures ont y compris été renforcées à des niveaux sans précédent sous l’administration du républicain Donald Trump (2017-2021), avec l’imposition de plus de 240 dispositions incluant notamment la limitation des voyages et affectant des milliers de travailleurs privés liés à l’activité touristique.
Par exemple, rien qu’en 2019, près d’un million de croisièristes ont été empêchés de toucher les ports de la plus grande des Antilles, ce qui a nui à des milliers d’ativités indépendantes de transport, d’hébergement, de restauration et de loisirs, entre autres si nombreuses.
La limitation des vols, les listes noires unilatérales, la persécution contre des opérations commerciales et financières, l’interdiction des envois de fonds et les mesures visant à empêcher l’approvisionnement en combustibles font partie de l’arsenal du siège des États-Unis contre Cuba.
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