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Le monde connaît le caractère criminel du blocus des États-Unis

La Havane, 22 juin (Prensa Latina) Le monde sait que le blocus des États-Unis contre Cuba est une politique génocidaire et criminelle, qui nuit au peuple de l’île, et plus encore au milieu de la pandémie de Covid-19, a déclaré le représentant permanent de la nation caribéenne auprès de l’Organisation des Nations Unies, Pedro Luis Pedroso, dans des déclarations exclusives à Prensa Latina avant le vote de demain à l’Assemblée Générale de l’organisme multilatéral sur le projet de résolution demandant la levée de ce siège.

Le rapport Cuba contre le Blocus a gagné en profondeur et en clarté au moment d’expliquer à la communauté internationale la réalité de ce mécanisme et son impact négatif sur la qualité de vie de tous les Cubains, y compris ceux qui résident en dehors de l’île, a-t-il indiqué par courrier électronique.

Au début de la présentation de cette résolution, il y a près de 30 ans, peu de gens comprenaient ce que signifiait le blocus et sa véritable dimension de politique meurtrière, d’acte de guerre déguisée contre un peuple, a-t-il commenté.

Peu à peu, nous avons pu expliquer au monde son contenu et ses répercutions, ce qui a permis une meilleure compréhension de sa nature contraire à la Charte des Nations Unies et au droit international, a-t-il souligné.

Le consensus auquel nous sommes parvenus aujourd’hui n’a pas été obtenu en paroles creuses, mais avec des arguments solides, a déclaré l’ambassadeur cubain.

En outre, le blocus des États-Unis est considéré comme un acte de génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, en raison de son objectif déclaré et de l’échafaudage politique, juridique et administratif sur lequel il repose.

Pedroso a indiqué qu’il existe de nombreuses réglementations, documents et même législations, comme la néfaste Loi pour la Liberté et la Solidarité Démocratiques Cubaines, ou Loi Helms-Burton, datant de 1996, qui révèlent les rouages du siège économique, commercial et financier imposé par Washington.

Ladite loi Helms-Burton, a-t-il souligné, codifie les dispositions du blocus et en élargit la portée extraterritoriale, en imposant des sanctions aux dirigeants d’entreprises étrangères qui réalisent des transactions sur des biens nord-américains nationalisés à Cuba et en donnant la possibilité de porter plainte à leur encontre devant les tribunaux des États-Unis.

Il a ajouté que les prérogatives du président des États-Unis pour lever le blocus ont été limitées.

‘Pour la première fois dans l’histoire, le 2 mai 2019, le gouvernement étasunien de Donald Trump a annoncé que les plaintes devant les tribunaux nord-américains en vertu de cette législation seraient autorisées, ce qui a fonctionné comme une mesure dissuasive contre toute tentative d’investissement étranger à Cuba’, a-t-il précisé.

Alors que nous avons été en mesure d’expliquer ces éléments et d’exposer clairement la réalité de l’impact du blocus sur le peuple cubain, a souligné l’ambassadeur cubain, nous sommes parvenus à un consensus de la communauté internationale, qui a déjà soutenu à l’ONU, à 28 reprises, la résolution en faveur de la levée de ce mécanisme.

C’est notre peuple qui mérite le riche débat que nous voyons chaque année. C’est notre peuple qui souffre le plus des effets du blocus et des mesures qui l’ont renforcé au cours des 18 derniers mois, y compris en période de pandémie, a manifesté le diplomate.

En raison de la crise sanitaire, la présentation du projet de résolution demandant la fin du siège des États-Unis contre Cuba n’a pas pu avoir lieu en 2020.

Selon Pedroso, l’année dernière a été marquée par de multiples changements dans les formats de travail, non seulement de l’Assemblée générale, mais de tous les organes de l’ONU.

Les séances virtuelles, la réduction du nombre de membres des délégations nationales présentes dans la salle, la limitation de l’accès à un certain nombre de délégués dans des espaces de réunion fermés, entre autres mesures de contrôle épidémiologique, ont été prises depuis que la ville de New York a été l’épicentre de la pandémie.

Tout cela a entraîné des retards ou des reports de nombreuses réunions programmées au siège de l’ONU, alors que d’autres ont changé leur format traditionnel, a-t-il indiqué.

Dans le cas du débat sur la résolution cubaine contre le blocus, qui se déroule traditionnellement à une date proche du début de la session de l’Assemblée Générale, en octobre et novembre, il a été décidé de le reporter à la deuxième étape, a précisé le diplomate.

Cette décision, a-t-il expliqué, a été prise dans le but de permettre à tous les États membres de l’ONU de participer et d’être représentés lors de cet événement d’une telle ampleur pour le peuple cubain.

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