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Cuba demande devant l’ONU qu’on la laisse vivre en paix

Nations Unies, 23 juin (Prensa Latina) Cuba réclame que l’on la laisse vivre en paix et sans blocus, que cesse la poursuite de ses liens commerciaux et financiers avec le monde, a affirmé aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères de l’île, Bruno Rodriguez. 

En prenant la parole devant l’Assemblée Générale des Nations Unies lors de la présentation du projet de résolution appelant à la fin de ce siège, il a souligné que cette politique a fini par discréditer et isoler les États-Unis. 

Il a également demandé qu’il soit mis fin à la manipulation, à la discrimination et aux obstacles aux liens des Cubains vivant aux États-Unis avec leurs familles à Cuba et avec leur patrie.

‘Nous reconnaissons les efforts de ceux qui, en cette période difficile, ont persisté dans la communication et le soutien à leurs familles sur l’île face à la haine et à la persécution politique’, a-t-il ajouté.

De nombreuses personnes affirment de manière pragmatique, y compris au sein du gouvernement nord-américain, qu’il faut mettre fin au blocus parce qu’il s’agit d’une politique anachronique et inefficace, qui n’a pas atteint et n’atteindra pas son objectif, a déclaré Rodriguez.

Les États représentés à l’Assemblée Générale de l’ONU sont victimes de l’impact extraterritorial du blocus, qui porte atteinte à leur souveraineté, viole leurs législations nationales, les soumet à des décisions de tribunaux nord-américains et porte préjudice aux intérêts des entreprises qui souhaitent nouer des relations avec les deux pays, a-t-il manifesté.

Tout cela viole le droit international et, en outre, a souligné le ministre, il n’est ni légal ni éthique que le gouvernement d’une grande puissance soumette un petit pays, pendant des décennies, à une guerre économique incessante dans le but de lui imposer un système politique étranger et un gouvernement dessiné par elle-même.

‘Il est inacceptable de priver un peuple entier du droit à la paix, au développement, au bien-être et au progrès humain’, a-t-il déclaré.

De même, le ministre des Affaires étrangères de Cuba a affirmé qu’il n’est pas admissible que Washington ignore pendant 28 ans les résolutions successives de cette Assemblée Générale des Nations Unies qui est démocratique et représentative.

Comme le virus qui cause la Covid-19, le blocus asphyxie et tue, et il doit cesser, a déclaré Rodriguez

Ce mercredi, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, avec le soutien de 184 de ses États membres, une nouvelle résolution demandant la fin du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba.

La Colombie, l’Ukraine et le Brésil se sont abstenus et n’ont voté contre la levée du siège que les États-Unis et Israël, se retrouvant une nouvelle fois isolés face à la demande de la majorité de la communauté internationale.

Pour la vingt-neuvième fois depuis 1992, les pays du monde ont exigé de manière catégorique la levée du blocus imposé par Washington à Cuba.

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