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Une initiative parlementaire contre le blocus imposé à Cuba présentée en France

Paris, 23 juin (Prensa Latina) Le président du groupe d’amitié France-Cuba à l’Assemblée nationale, François-Michel Lambert, a présenté aujourd’hui un projet de résolution exigeant la fin du blocus étasunien imposé à l’île en déplorant l’impact de cette politique. 

Lors d’une conférence de presse au siège de la chambre basse, le député écologiste du département des Bouches-du-Rhône a notamment signalé l’importance de l’initiative parlementaire afin de soutenir la capacité de Cuba à produire ses vaccins contre la Covid-19, limitée par le siège économique, commercial et financier imposé par Washington depuis plus de 60 ans.

Cette proposition répond aux avantages que la levée du blocus apporterait aux habitants de l’île et aux autres peuples du Sud, notamment en Amérique latine et en Afrique, qui reçoivent l’aide solidaire de Cuba, a-t-il déclaré.

Lambert (Régions et Peuples Solidaires) était accompagné dans sa présentation par ses collègues André Chassaigne, président à l’Assemblée du Groupe de la Gauche Démocratique et Républicaine, Stéphane Viry (Les Républicains) et Éric Coquerel (La France Insoumise).

Les promoteurs de l’initiative ont souligné le nouveau vote, ce mercredi, à l’Assemblée Générale des Nations Unies, d’un projet de résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus, similaire à celui largement approuvé par ce forum multilatéral à 28 reprises depuis 1992.

Dans l’introduction du texte, Lambert a insisté sur les conséquences du siège nord-américain pour la population cubaine, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, et a dénoncé le fait que cette politique affecte également les entreprises françaises en raison de son caractère extraterritorial.

Selon le député, pour le seul concept des amendes imposées par les États-Unis, les compagnies françaises ont déboursé 30 milliards d’euros au cours des 12 dernières années, un chiffre qui inclut l’application de sanctions extraterritoriales à diverses nations, dont l’île des Caraïbes.

Pour sa part, Chassaigne a qualifié d’inacceptable le blocus contre Cuba et a déclaré que les entreprises et les banques françaises subissaient également la menace permanente découlant du siège au point de devoir abandonner des projets et des opérations dans la plus grande des Antilles.

Le leader communiste a appelé le gouvernement de son pays à assumer une position de leadership dans la lutte contre le blocus, tout comme Viry, qui a condamné les effets de l’hostilité états-unienne sur des domaines tellement sensibles comme l’alimentation.

Selon le membre de la droite républicaine, les États-Unis font mine d’oublier par leur posture que le 21ème siècle ne se déroule pas dans le même scénario géopolitique que les années 60 du XXe siècle.

Coquerel a quant à lui manifesté sa répudiation du blocus et a qualifié de tragique l’atteinte portée à la vie quotidienne des Cubains.

Des dizaines de personnes solidaires de Cuba sont venues aux abords de l’Assemblée nationale afin d’accompagner l’initiative des députés et de corroborer leur soutien au nouveau vote auprès des Nations Unies contre le blocus, intensifié en pleine pandémie par l’administration de Donald Trump (2017-2021). 

Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a assisté à la mobilisation menée par des associations et des citoyens, à laquelle se sont joints Lambert, Chassaigne et Coquerel.

L’ambassadeur de Cuba en France, Elio Rodriguez, a énoncé sa gratitude pour la solidarité envers son pays et s’est dit confiant que la communauté internationale exigerait à nouveau  de manière résolue la levée du blocus aujourd’hui auprès des Nations unies.

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