Buenos Aires, 24 juin (Prensa Latina) Le ministre argentin des Affaires étrangères, Felipe Solá, interviendra aujourd’hui lors de la séance du Comité de décolonisation des Nations Unies sur la question des îles Malouines, territoire en conflit avec le Royaume-Uni et usurpé par cette nation en 1833.
Au cours de son séjour officiel à New York, le chef de la diplomatie argentine établira la position de cette terre australe du droit inaliénable sur les îles Malouines et plaidera pour avancer dans la négociation en vue d’un règlement pacifique et durable du différend.
La veille, Solá a eu une réunion avec le président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, dans le but d’élargir les soutiens dans les organismes multilatéraux pour que reprennent les négociations entre l’Argentine et le Royaume-Uni.
‘Nous sommes venus en personne à l’ONU pour affirmer qu’il est impératif que le Royaume-Uni accepte d’établir le dialogue sur la question des Malouines, conformément au mandat établi et réaffirmé dans de nombreuses résolutions de cette Assemblée et de son Comité spécial de la décolonisation’, a affirmé Solá.
Dans le cadre de l’agenda de la délégation argentine, le chef de cabinet du Ministère des Affaires Étrangères, Guillermo Justo Chaves, et le secrétaire d’État des Malouines, de l’Antarctique et de l’Atlantique Sud, Daniel Filmus, ont également rencontré hier le sous-secrétaire général de l’ONU pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques des Départements des Affaires Politiques, de Consolidation de la Paix et des Opérations de Paix, Miroslav Jenca.
Lors de cette rencontre, les responsables argentins ont évoqué la nécessité de faire un pas en avant pour rétablir l’instance de dialogue entre les deux pays et ont convenu d’assumer l’engagement de continuer à travailler d’arrache-pied, en marge du résultat de la séance d’aujourd’hui du Comité de la décolonisation.
L’Argentine et le Royaume-Uni ont un différend au sujet des îles Malouines, qui a entraîné un conflit armé en 1982, faisant 650 morts parmi les combattants nationaux et 255 parmi les soldats britanniques.
peo/jf/may