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Cuba espère la reprise des pourparlers migratoires avec les États-Unis

La Havane, 30 juin (Prensa Latina) Bien que le gouvernement actuel des États-Unis ne définisse toujours pas sa politique à l’égard de Cuba, la nation caribéenne espère que les pourparlers migratoires reprendront dans le cadre de ce processus, ont déclaré hier des sources du Ministère des Affaires étrangère de l’île. 

Le chargé des Thèmes Billatéraux de la Direction des États-Unis du Ministères des Affaires étrangères de Cuba, Yuri Gala, a déclaré à la télévision que l’île respectait scrupuleusement la Déclaration commune de janvier 2017 sur ces questions.

Cependant, le pays nord-américain viole l’accord d’octroi de 20 mille visas par an, auquel s’ajoute la suspension des formalités consulaires à La Havane depuis le second semestre de cette même année, ainsi que du traitement et de la délivrance des visas, a indiqué le fonctionnaire.

Cela oblige les personnes à se déplacer vers des pays tiers pour leurs démarches, et ce avec des frais supplémentaires et sans garantie de résoudre leurs soucis ou d’obtenir une réponse positive à leur demande, a-t-il ajouté.

Gala a rappelé que, bien que la Déclaration commune ait établi l’élimination par Washington de la politique dite des « pieds secs, pieds mouillés » et du Programme de Parole pour les professionnels de la santé, qui encouragaient la migration irrégulière, une autre disposition est toujours maintenue.

Il s’est référé à la Loi d’ajustement cubain de 1966, qui continue d’encourager fortement ces comportements, tout en accordant des privilèges spéciaux aux migrants cubains arrivant aux États-Unis.

Le diplomate a précisé que d’autres pressions sur la nation caribéenne, comme le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington, et plus de 240 mesures coercitives unilatérales appliquées par la précédente administration nord-américaine et toujours en vigueur, poussent aussi certaines personnes à prendre des risques.

Il ne s’agit pas de simples mesures d’intensification du blocus, mais de nouvelles méthodes, dans certains cas sans précédent, qui ont porté la machine de la guerre économique à un échelon qualitativement plus agressif, a souligné Gala.

‘Le préjudice que les mesures coercitives unilatérales causent au niveau de vie de la population cubaine n’est ni fortuit ni un effet collatéral, mais résulte avant tout d’une intention délibérée de causer le plus grand préjudice possible, une punition de toute la population cubaine dans son ensemble’, a-t-il ajouté.

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