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Une nouvelle journée de revers post-électoraux de Fujimori au Pérou

Lima, 30 juin (Prensa Latina) La candidate Keiko Fujimori a essuyé aujourd’hui de nouveaux revers, la justice électorale ayant rejeté sept nouvelles demandes d’annulation de procès-verbaux de vote en faveur de Pedro Castillo, le vainqueur du second tour des élections au Pérou.

Le Jury national des élections (JNE) a rejeté les recours des avocats de Fujimori, qui s’ajoutent aux refus des tribunaux provinciaux respectifs, ce qui porte à 28 le total des revers de la candidate néolibérale concernant ses demandes d’annulations de procès-verbaux, comme cela s’était produit les jours précédents pour 20 autres.

Anibal Torres, un avocat du parti de Castillo, Peru Libre, a déclaré à Prensa Latina qu’il s’attendait à ce que le JNE finisse de répondre aux appels de l’équipe de Fujimori en cours de semaine prochaine.

Il s’est dit confiant et a estimé que la cour agirait rapidement, ajoutant que le fait qu’elle soit en session aujourd’hui, malgré le fait qu’il s’agisse d’un jour férié, était un bon signe.

Dans le même temps, un groupe de politiciens de droite qui s’est rendu à Washington pour demander à l’Organisation des États Américains (OEA) d’auditer les élections n’a pas fait état des résultats de sa première journée dans la capitale nord-américaine.

Ils veulent que l’OEA enquête sur leurs allégations de fraude, qu’ils n’ont pas pu prouver auprès du système de justice électorale national faute de preuves. L’OEA, dont la mission a supervisé le scrutin du 6 juin dernier, a publié un rapport qui fait l’éloge de l’élection et considère que les décisions du système de justice électorale péruvien sont correctes.

La démarche directe auprès de l’OEA est due à l’échec prévisible de Keiko Fujimori auprès du président Francisco Sagasti, à qui elle a demandé de solliciter un audit international.

La premier ministre Violeta Bermúdez a déclaré tôt dans la matinée que le président avait l’obligation de se conformer aux décisions du JNE, raison pour laquelle il devait les attendre et ne pouvait pas intervenir dans le processus électoral en cours.

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