Ramallah, 6 juillet (Prensa Latina) Le prisonnier palestinien Ghazanfar Abu Atwan, qui compte aujourd’hui 63 jours de grève de la faim en Israël, a réclamé le soutien de la communauté internationale pour obtenir sa libération et éviter ainsi sa mort.
‘Ma vie s’efface devant mes yeux, j’ai perdu ma santé et mon corps m’a trahi tandis que l’occupant (Israël) m’applique la politique de mort lente’, a écrit le jeune homme de 28 ans, détenu par Tel-Aviv sans inculpation ni jugement.
Cette lettre s’adresse au peuple libre du monde, aux dirigeants palestiniens et aux institutions internationales et des droits de l’homme, a-t-il manifesté.
Dimanche, la Commission des affaires des prisonniers palestiniens a averti qu’Abou Atwan souffrait d’engourdissements aux extrémités et de grave manque de liquide, ce qui pourrait constituer une menace réelle pour ses organes vitaux.
Le porte-parole de cette institution, Hassan Abed-Rabbu, a expliqué à l’agence de presse officielle palestinienne WAFA que le jeune homme éprouve une fatigue permanente et des maux de tête.
Il a également perdu plus de 15 kilos et souffre de tachycardie, en plus de son incapacité à parler et à se déplacer.
Arrêté en octobre 2020 dans la ville de Dura, Abu Atwan est l’un des milliers de Palestiniens arrêtés sous le concept de détention administrative, utilisé par Tel-Aviv pour garder des habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza derrière les barreaux sans procès ni procédure à leur encontre pendant des mois et des années.
Lors de sa dernière arrestation, le jeune homme avait été condamné à six mois de prison sous la couverture de la détention administrative et, alors qu’il était sur le point de l’achever, il a été condamné à une peine similaire, ce qui a motivé sa grève de la faim.
La semaine dernière, la ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a notamment appelé la communauté internationale, les organisations des droits de l’Homme et la Croix-Rouge à faire pression sur le gouvernement israélien pour sa libération.
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