Washington, 19 juil (Prensa Latina) Le président des États-Unis, Joe Biden, joue maintenant la carte humanitaire pour fomenter le malaise politique à Cuba, a assuré aujourd’hui un rapport publié par le site www.strategic-culture.org.
Signé par Ramona Wadi, journaliste et chercheuse indépendante, le rapport fait une incursion dans les derniers événements à Cuba, l’implication de Washington et l’agression à laquelle est confrontée la nation antillaise.
L’analyste a souligné que l’hypothèse selon laquelle une intervention militaire réglerait la situation à Cuba ne fait qu’illustrer l’alignement des intérêts des groupes anticubains de Miami avec ceux des États-Unis.
Elle précise qu’alors que les protestations éclataient sur l’île en raison de la pénurie de produits de première nécessité, le blocus illégal sur Cuba, qui dure depuis des décennies, a cessé de faire partie du récit des principaux médias.
Dans le même temps, a-t-elle ajouté, en raison du blocus et de la Covid-19, l’économie de l’île s’est encore contractée; cependant, le gouvernement nord-américain a lui continué à financer les groupes antigouvernementaux, alors que leurs intentions ne sont pas démocratiques, malgré ce que diffuse la propagande dominante.
Wadi a dévoilé la boussole des dirigeants nord-américains dans leur politique contre le peuple cubain, qui visait, entre autres objectifs, à accentuer les privations économiques, à provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement. Le président Biden ne s’est pas montré particulièrement communicatif sur Cuba jusqu’à présent et a construit sa politique sur les fondations de l’administration Trump et joue la carte humanitaire pour alimenter le malaise politique.
Si les États-Unis n’ont pas cédé dans leurs tactiques répressives, rien ne laisse penser que le peuple changera un État de droit pour un autre qui a cherché sa chute, pour reconstruire Cuba comme la cour de récréation des États-Unis, ce qui rappelle les jours précédant la révolution cubaine, souligne Wadi.
Pour sa part, Iñaki Etaio, un expert et analyste espagnol, a estimé que le blocus nord-américain avait mis à rude épreuve les conditions de vie de la population, attisé le malaise et le mécontentement parmi les secteurs de la société insulaire.
Ce qui est différent, a-t-il précisé, c’est la tentative principalement canalisée à travers les réseaux sociaux et qui répond souvent à une stratégie orchestrée de l’étranger, pour diriger ce découragement et le mécontentement contre la Révolution.
Il a également souligné que ce qui a réellement besoin d’un SOS au sujet de Cuba c’est la vérité : qui est, pour de nombreux experts, la première victime de la campagne contre l’île.
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