La Paz, 20 juillet (Prensa Latina) L’Ambassadeur de Bolivie auprès de l’OEA, Héctor Arce, a demandé hier à cette organisation de reconnaître sa déformation des résultats de l’audit des élections de 2019 qui ont conduit au coup d’État dans le pays andin.
Le diplomate a exhorté le secrétaire général de l’organisme, Luis Almagro, à admettre ‘les faussetés de son rapport’.
Arce a déclaré à la radio Panamericana que cette action de l’OEA (Organisation des États Américains) ‘serait un véritable hommage aux victimes des massacres de Sacaba et Senkata’, exécutés par des militaires contre des manifestants opposés au putsch contre le président Evo Morales.
Le représentant du pays andin auprès de l’entité régionale controversée a ainsi fait allusion à la demande d’Almagro, lors d’une séance il y a une semaine, d’ ‘une minute de silence’ pour les victimes de ces massacres exécutés par le gouvernement de facto.
Les paroles du dirigeant de l’OEA ont été interprétées comme hypocrites et cyniques par l’exécutif bolivien, dont le président, Luis Arce, les a rejetées en rappelant la participation du secrétaire général de l’entité aux événements de 2019.
‘Il est scandaleux qu’Almagro demande une minute de silence pour les victimes de Senkata et Sacaba. Il existe des indices montrant qu’il a participé au coup d’État de 2019 en Bolivie’, a déclaré le président.
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